« L’instruction visait à confirmer les rumeurs colportées sur les réseaux sociaux et les articles de presse qui ont présenté la famille Kouninef comme des prédateurs qui voulaient s’accaparer les richesses nationales ».
C’est l’argument présenté, hier dimanche 27 décembre, dans les plaidoiries des avocats de la défense des frères Kouninef et du gérant de leur groupe CouGC, Kaddour Ben Tahar lors du procés en appel du procès Kouninef.
Ainsi, selon Me Chaïb (un des avocats) dont les propos ont été rapportés, ce lundi 28 décembre, par Le Soir d’Algérie : « L’instruction n’est pas faite pour révéler la vérité, mais pour confirmer les rumeurs ».
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« CouGC n’a eu que 10% des marchés soumissionnés ! »
Autre argument présenté par ce même avocat : « la société CouGC avait participé à 262 avis d’appel d’offres nationaux et internationaux, et n’avait remporté que 23 marchés. Et de lancer : « Comment une société qu’on disait proche du pouvoir et qui désignait des ministres n’avait eu que ce faible taux de 10% des marchés ? ».
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A cela, les avocats ont demandé l’acquittement des accusés, contre lesquels le procureur général avait requis de lourdes peines de prison allant de 10 à 18 ans.
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