🔴 – Récap 2020 – Article du 17 Mai 2020
Un nouveau scandale vient d’éclater, sous le ciel d’Algérie, alimentant une actualité déjà bien remplie. Ainsi, la presse rapporte que le Directeur Général de la Pharmacie Centrale des Hôpitaux (PCH), Tarek Djaboub, et le directeur finances et comptabilité ont été placés; ce dimanche 17 mai, en détention provisoire par le juge d’instruction du tribunal de Dar El Beida (Alger).
Le juge d’instruction a également placé le directeur des achats et équipements médicaux sous contrôle judiciaire.
L’ancien directeur général de cette institution (M’hamed Ayad) a lui aussi été présenté devant le même magistrat. Il est soupçonné d’ « octroi d’indus privilèges » et « dilapidation de deniers publics ».
Très peu d’élément de l’enquête ont fuité, mais il s’avère que cette institution ayant un monopole absolu sur la distribution des équipements médicaux a un management des plus curieux.
600 M€ gérés par des frères, des cousins… de 9e AM !
En effet, les 600 Millions d’Euros de budget sont gérés par un personnel composé pour l’essentiel de membres d’une même famille et de proches. Une Institution devenue par la force du népotisme et du favoritisme une petite entreprise familiale.
Dans une précédente édition, Algérie Part nous apprenait que l’ex-PDG M’hamed Ayad avait placé à des postes stratégiques deux de ses fils alors que leur niveau d’instruction ne dépasse pas le cycle moyen. Des postes occupés auparavant par des frères de son prédécesseur.
L’actuel directeur commercial de la PCH est le cousin germain de M’hamed Ayad. Avec un simple niveau de 9e année, ce cousin bien choyé se retrouve aujourd’hui le président de la commission interne des marchés.
Ainsi, au total, Algérie Part a pu confirmer que la PCH compte dans ses rangs de directeurs et cadres dirigeants pas moins de 5 personnes qui n’ont même pas le baccalauréat…
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