« Expliquez-nous l’octroi à l’ETRHB de Haddad, l’autorisation de construire un pôle industriel à Bab Ezzouar (Alger), dans une assiette destinée à le réalisation d’un jardin public».
C’est la question qu’a posé le juge, ce mardi 8 décembre, à l’ex-wali d’Alger Abdelkader Zoukh, lors de son procès, lié aux affaires de corruption avec Ali Haddad, dont la synthèse a été rapporté par Algérie 1.
Ce à quoi l’ex-wali répond : « Je n’ai fais que suivre la procédure. C’est le conseil national de l’investissement qui a accordé l’autorisation à Haddad ».
Et quid du projet touristique et de détente qui devait être réalisé à Oued Semmar avant d’être détourné et transformé en atelier de production d’huile moteur et d’entretien des engins du groupe Haddad ?
Zoukh, fidèle à sa ligne de défense, nie toute responsabilité et impute la décision au « laisser aller de la Direction des biens de l’état ».
Sur les préjudices causés par Ali Haddad au trésor public (avoisinant les 2110 milliards de dollars, NDLR), Zoukh a répondu : « J’ai lutté contre la corruption et j’ai refusé plusieurs dossiers falsifiés ».
L’ex-Wali a enfin déclaré qu’il n’avait aucune relation personnelle avec Ali Haddad et qu’il ne l’avait reçu qu’en qualité de président de FCE.
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