Dans son édition de ce mercredi 2 décembre, Le Soir d’Algérie évoque deux éléments sur lesquels veut s’appuyer l’accusation pour mettre un terme à l’impunité dont jouit l’ex-ministre des Telecom, Houda Imen Feraoun.
Pour le quotidien, il s’agit, dans un premier temps, de deux lettres anonymes adressées au ministère des TIC, que les investigations menées ont fait apparaître. Elles portent, selon la même source, sur des dénonciations étayées par des éléments probants et des preuves matériels prouvant des irrégularités dans la passation du contrat en faveur de Mobilink. Or, la ministre les a tout bonnement ignoré. « Elles sont restées sans suite », notent les enquêteurs.
De plus, pas moins de 14 responsables ayant un lien direct ou indirect avec le ministère des Télécom sont convoqués dans cette affaire. Ils devront s’expliquer sur ce dossier qui doit être au centre des débats au niveau de la cour d’Alger lors du procès en appel des frères Kouninef qui s’ouvre ce mercredi 2 décembre.
« Les frères Kouninef seront jugés en seconde instance au moment où une grande partie des noms cités dans le second volet (celui concernant Houda Feraoun, NDLR) défilent devant le pôle spécialisé de Sidi-M’hamed », précise Le Soir d’Algérie.
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