Le tribunal de Dar El Beida (Alger) a ouvert mardi 10 novembre le dossier Djendjabil Ahmed…

Ainsi, si ce dernier est plus connu pour être un des principaux barons de la drogue en Algérie, c’est pour une tout autre affaire qu’il est poursuivi avec cinq autres co-accusés. Il s’agit d’espionnage.
Selon ce que rapporte la synthèse du quotidien Ennahar online, Ahmed Zendjabil était en relation avec un fonctionnaire de l’ambassade de France à Alger, un nommé Rudolf, à qui il remettait des comptes rendus sur les déplacements, rencontres et autres conversations de hauts responsables de l’État Algérien.
L’AFFAIRE…
L’affaire remonte à 2018. Les services de sécurité algériens arrêtent plusieurs personnes dont Ahmed Zendjabil qui se déplaçant à bord d’un véhicule diplomatique se rendait régulièrement au parc Peltzer de l’ambassade de France, sur les hauteurs d’Alger à Hydra.
Il s’avérera qu’il s’avérera être en contact avec un certain Rudolph, officiellement fonctionnaire au sein de l’ambassade à qui il remettait des documents portant sur information sensible touchant les plus hautes sphères de l’état algérien. Parmi les documents qui ont fuité, le site, l’information portant sur le limogeage, en juin 2018, de l’ex-patron de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel (en prison pour des faits de corruption) ou encore celui, en juillet 2018, du patron de la police des frontières à l’aéroport d’Alger, le commissaire divisionnaire Lahcen Hassaïne.
D’autres informations portant sur les « luttes intestines au sein de la police », envoyées via WhatsApp et Viber ont également été citées.
Laisser un commentaire