Plusieurs personnalités du monde musulman sont en passe de se voir refuser le visa Français si on en croit les derniers développements qui ont suivi les appels au boycott des produits français, qui au-delà des caricatures du prophète de l’islam sont vus comme un soutien aux actes jihadistes survenus en France ces derniers jours et à la volonté du président Turc Tayyip Erdoğan de faire accéder la Turquie à l’UE. Une ambition à laquelle la France s’oppose farouchement.
Une Tunisienne écrit à Macron
Tout à commencé le 16 octobre, le jour-même de la décapitation de l’enseignant Samuel Paty. Une internaute tunisienne, du nom de Sihem Mrabet, saisit Emmanuel Macron sur sa page officielle. Cette dernière écrit au président français :
« Monsieur le Président je vous invite à voir la page de Rached Khiari un membre du parlement tunisien il a publié un statut dont il a justifié l’horrible acte terroriste, selon le statut il a normalisé l’acte, donc méfiez-vous de cette personne et ne lui [sic] accorder jamais une [sic] Visa », a écrit l’internaute tunisienne répondant sous une publication du président Macron dans laquelle il affirmait à l’égard des terroristes qu’ils « ne passeront pas ».
« Vous devriez surtout contester cette déclaration auprès d’un politicien », a ajouté l’internaute, estimant que le M. Khiari est « un danger même pour nous, le peuple tunisien qui croit à la liberté d’expression ».

Le député islamiste Khiati en panique
Le 1er novembre, la tentative de se justifier en jouant l’étonnement et en insultant l’internaute tunisienne fait dire aux observateurs que le député Khiati aura été saisi par les autorités françaises. Il écrit joignant une capture du commentaire de Sihem Mrabet :

D’autant que la publication incriminée du député a fait couler beaucoup d’encre bien avant cette affaire. Une publication qu’il a d’ailleurs supprimé depuis, en annonçant, pour ne pas perdre la face devant ses nombreux lecteurs, que c’est facebook qui l’a supprimé.

Europe 1 cite Djaballah
Et c’est un article du site Europe 1, daté du 26 octobre, qui enfonce le clou en énonçant plusieurs noms de personnalités de pays arabo-musulmans ayant participé à ces attaques anti-françaises qui a conduit les observateurs à conclure qu’une liste de persona non grata en France est en cours d’élaboration.
Parmi les noms cités par Europe 1, on retrouve le chef du parti islamiste algérien Front de la justice et du développement Abdallah Djaballah qui, écrit le site, « a appelé au boycott de produits français et demandé la convocation de l’ambassadeur de France ».
Boycott des produits français : Djaballah et les Ulamas sur les pas d’Erdogan…
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