Entre les algériens républicains, modernistes, laïcs qui cherchent une meilleure gouvernance, un environnement vivable, une égalité des chances, de l’emploi… et les algériens islamistes plus soucieux des formes idéologiques, l’Algérie est définitivement composée de deux peuples irréconciliables. Deux projets diamétralement opposés.
A l’occasion du référendum sur la nouvelle Constitution proposée par le Régime, l’auteur Amin Zaoui explique les deux formes de « non » exprimées lors de ce scrutin organisé le 1er Novembre 2020 et qui a enregistré un taux de participation de 23.7%.
Amin Zaoui, Le 1er Novembre 2020
Deux « non » contradictoires à une seule constitution !
1- Les démocrates Algériens qui appellent à ne pas voter, c’est pour exprimer leur revendication d’un nouveau système politique avec plus de libertés, de démocratie et de la séparation des pouvoirs…
2- Les islamistes et les baâthistes qui appellent à voter « non » à cette nouvelle constitution, c’est uniquement pour exprimer leur refus à l’article 4.3 qui place le Tamazight en langue nationale, officielle et scellée, (une des constantes de la nation).
Amin Zaoui
Un internaute commente :

Il y a aussi les pseudos démocrates qui veulent réhabiliter les criminels…
Ils scandent « dawla madanya machi 3askaria » (état civil et pas militaire) par ruse à défaut d’être francs et dire « dawla islamya » (état islamique)…
Il y a aussi les pseudos démocrates pour qui la démocratie ne se résume qu’à l’acte du vote…
Ils ont aussi leur « non »…
Mars 2019, au premier mois du Hirak, l’Alerte…
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