Si les montants ne sont toujours pas dévoilés, le quotidien El Watan dans son édition de lundi 26 octobre, évoque « un budget colossale ». L’affaire du marché du Film « Ahmed Bey » accordé par l’ex-ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi à son ancienne collaboratrice Samira Hadjdjilani qui est passée d’ex directrice centrale au ministère de la Culture, à directrice de la campagne présidentielle de ce même Mihoubi, à productrice cinéma, refait surface.
Un dossier qui promet d’être explosif dans les prochaines semaines, si on considère les modalités d’octroi de ce marché, à cette productrice débutante propriétaire de l’entreprise de distribution audiovisuelle Sarl Espace-Rencontre. Et notamment l’implication directe de l’ex-ministre Mihoubi dans l’heureux hasard qui a mené cette bureaucrate convertie en cinéaste à décrocher un aussi grand projet financé par les caisses de l’Etat.
Rappelons que Samira Hadjdjilani a été mise sous mandat de dépôt par le juge d’instruction près le tribunal correctionnel de Bir Mourad-Raïs en mai 2020. Selon ce que rapportait en cette date le quotidien Liberté, elle est accusée d’“abus dans l’usage de la fonction et de blanchiment d’argent”. Sous ISTN depuis mars 2020, elle faisait l’objet d’une enquête portant sur ses activités cinématographiques et de probables “malversations” dans l’obtention des marchés au niveau du ministère de la Culture où elle était haut cadre ».
Au delà, ce sont les révélations qu’elle pourrait faire durant son procès qui suscitent l’intérêt des internautes, notamment sur l’ex-ministre de la Culture Mihoubi qui reste, étonnamment un des rares ex-ministres de Bouteflika à ne pas avoir eu à rendre de comptes sur les divers scandales de corruption qui ont caractérisé le département de la Culture, notamment durant ses 4 années de règne sans partage sur les contrats et les marchés du ministère de la Culture (2015-2019).
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