Dans son édition de mardi 20 octobre, Le Soir d’Algérie rapporte que Tayeb Louh vient d’être récemment inculpé dans une seconde affaire. Il s’agit du marché des bracelets électroniques qui est au centre d’une enquête qui se poursuit dans les milieux concernés.
1000 bracelets à 1000 euros pièce !
Dans le cadre de cette enquête menée au sein même des réseaux sur lesquels s’appuyait l’ancien garde des Sceaux et le directeur chargé de la modernisation au ministère de la Justice a été arrêté au courant de cette semaine. Selon le quotidien, on lui reproche d’avoir failli à sa mission qui consistait, entre autres, à surveiller la conformité de tous les achats entrepris dans le cadre de la modernisation de l’institution.
Ceci n’aurait pas été le cas dans le cadre de l’achat des bracelets électroniques commandés sur ordre de Tayeb Louh puisque le produit s’est avéré non fonctionnel. Le responsable en question a validé cet achat, mille bracelets électroniques à mille euros pièce, sans prendre les précautions nécessaires.
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Plusieurs hauts responsables impliqués…
Le mis en cause ne serait pas le seul concerné par cette enquête, poursuit la même source, elle s’est étendue au cercle des anciens hauts responsables au niveau du ministère de la Justice et d’anciens ministres qui ont donné leur aval pour cet achat. Les faits se sont déroulés en 2018 suite à une décision, de l’ancien ministre de la Justice, de recourir au bracelet électronique comme mesure alternative à la détention provisoire.
La nouvelle avait alors été accueillie très favorablement dans les milieux qui n’ont eu de cesse de dénoncer le « recours abusif » à la détention provisoire dans le pays, mais sa concrétisation sur le terrain n’a jamais vu le jour.
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