« Les faits se sont produits en 2013 et sont de ce fait frappés de prescription »
C’est par ce petite phrase évoquant un vice de procédure que Me Allek Kamel, l’un les avocats de l’ancien Ministre Amar Ghoul, emboitant le pas aux avocats de Amara Benyounès, a plaidé en faveur de son client lors du procès en appel de Ali Haddad qui se déroule au tribunal de Sidi Mhamed.
« Toutes les procédures entreprises dans ce dossier son caduques, car les prévenus on été arrêtés sans que cela ait été notifié par le procureur général de tribunal de Sidi-M’hamed, comme l’exige le loi », lance l’avocat concluant sa prestation en demandant tout bonnement la relaxe de son client.
200 milliards de DA de projets …
Dés l’entame du procès, Ghoul tente de verser dans des explications techniques et n’hésite pas à faire référence à des articles de loi, ce qui semble déplaire au magistrat qui l’interpelle en lui demandant de ne pas s’écarter du sujet. Le juge lui demande alors le coût des projets qui ont été octroyés à Haddad : « 123 milliards de DA .» Le magistrat n’est pas convaincu, il insiste. Ghoul répond : « Plus de 200 milliards de DA avec les rallonges qui ont été accordées .»
Il conclura son intervention en indiquant que : « Toutes les décisions étaient prises soit suite à des instructions du président de la République, du chef du gouvernement ou du Premier ministre. Tous les dossiers dont il est question ici relevaient de la présidence de la République, le ministère exécutait.»
Verdict première instance…
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