Deux informations tombées quasi-simultanément cette semaine continuent à faire réagir du fait du paradoxe qu’elles soulèvent…
70 Milliards de Dollars détournés !
D’une part, le résultat d’enquête du Trésor Public qui a communiqué sur l’exorbitante somme officiellement détournée par les oligarques et hommes politiques durant la gouvernance de Bouteflika. Ainsi, le quotidien Echourouk dans sa synthèse rapporte le montant déclaré par le Trésor Public : 70 Milliards de Dollars.
Le gros du magot transféré à l’étranger…
« Toutes ces sommes saisies en liquide à travers le pays ne sont que la partie émergée de l’iceberg : Des milliards on été transférés à l’étranger et seuls quelques pays européens coopèrent vraiment avec nous pour tracer l’argent », témoigne un policier de le section de recherche de le police judiciaire de le gendarmerie, rapporté par le journal français Le Figaro.
Ce qui aura fait réagir la blogosphère c’est la déclaration de l’ex-premier ministre, Ahmed Ouyahia, durant cette même semaine où cet astronomique chiffre était communiqué par le Trésor public…
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« Je voulais sauver l’Algérie de le faillite »
En effet, Mercredi 23 septembre Ahmed Ouyahia était entendu via visioconférence à partir de la prison de Abadla (90 km au sud de béchar), où il est incarcéré. A la question du juge de la chambre d’appel près la cour d’Alger, Ouyahia a commencé à nier tout lien d’amitié ou une quelconque connaissance avec le l’industriel Mourad Oulmi (principal mis en cause dans le procès lié au montage de véhicules).
« Oulmi a obtenu l’agrément pour le montage automobile comme tout simple citoyen algérien voulant investir dans son pays », a-t-il décarré, ajoutant qu’à aucun moment, il n’est intervenu en sa faveur auprès du ministère de l’Industrie.
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Sur un sujet plus général, l’ancien ministre de Bouteflika a évoqué la situation économique que traversait l’Algérie à cette époque, une situation qu’il a qualifié de « très difficile ». Et c’est pour cela, a-t-il dit, que « j’ai proposé de réduire l’importation de véhicule pour se tourner vers le montage».
« Mon seul souci à cette époque était de sauver les entreprises de le faillite et préserver les postes d’emploi », a-t-il déclaré.
Concernant son instruction d’opter pour 20 opérateurs au lieu de 40, Ouyahia avance le souci de « préserver l’argent public », ajoutant « tous ceux qui figurent dans le liste étaient les spécialistes dans le domaine ».
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