Dans son édition de ce lundi 14 septembre, le soir d’Algérie a rapporté la synthèse de la journée d’hier dimanche du procès de l’ex-ministre de la Solidarité, Djamel Ould Abbes qui s’est déroulé au tribunal de Sidi-M’hamed…
Ainsi, le quotidien écrit que ce qui avait frappé dans le procès de Djamel Ould Abbès, convoqué également comme témoin dans l’affaire du député Baheddine Tliba concernant l’élaboration des listes électorales du parti FLN lors des élections législatives de 2017, ce sont les révélations relatives aux sommes vertigineuses accordées à des associations que présidait le ministre lui-même.
Lire aussi : “Il donnait l’argent de la Solidarité à ses propres associations !”, 12 ans requis contre Ould Abbes !
Des fonds ont donc été détournés et l’accusé a, tout au long de son procès, tenté de justifier ses actes en défendant tantôt leur légalité en les attribuant, tantôt aux instructions présidentielles.
Ould Abebs révèle le vrai visage du système!
Pourtant dans ses différentes tentatives de convaincre le tribunal, il donnera son expérience politique au sommet de l’état algérien. Il dira en substance : « le système politique algérien est conçu, depuis l’indépendance, de telle manière que les instructions présidentielles sont appliquées sans aucune forme de retenue ». Et d’ajouter : «Depuis l’indépendance, il n’y a qu’un seul ministre qui a démissionné pour désaccord avec le Président : c’est Ahmed Benbitour», avait-il argué, pour justifier sa docilité.
Sur le même thème :
Laisser un commentaire