« Je n’avais même pas bénéficié d’un appartement, j’habitais dans mon domicile personnel. ma conscience est tranquille, et dieu rendra justice ».
C’est l’incroyable déclaration qu’a fait l’ancien ministre de le solidarité nationale, Djamel Ould Abbés lors de son procès tenu vendredi 4 septembre au Tribunal de Sidi Mhamed. Il ajoutera en larmes qu’il est « une victime », niant toutes les accusations portées à son encontre.
Concernant l’affaire de détournement de fonds au profit d’associations inexistantes, le juge a demandé au prévenu de s’expliquer sur les 64 milliards de centimes dépensés entre 2009 et 2014.
Ould Abbés : « Le conseiller instructeur m’avait informé en 2019 qu’il y’avait les faux chèques ».
Le Juge : « Il y’avait les chèques signés en votre nom ».
Ould Abbés : « J’ai été surpris de découvrir 13 chèques signés en son nom ».
À propos de fonds provenant de son association pour le financement de le campagne électorale, Ould Abbés a nié catégoriquement.
Ould Abbes : « Ces fonds étaient destinés exclusivement aux associations, quant à l’argent de le campagne électorale, c’était Sellal qui s’en occupait ».
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