Tollé général après l’incroyable verdict prononcé par le juge du tribunal de Sidi M’hamed qui a condamné, ce lundi 10 août, le journaliste Khaled Drareni à 3 ans de prison ferme et 50.000 Da d’amende.
Plusieurs commentaires ont suivi cette décision :
Sur le net :
Dans un post facebook, un internaute s’indigne en mettant ce verdict en parallèle de celui prononcé contre le trafiquant de drogue Kamel Chikhi, alias «Kamel El Boucher», principal instigateur de l’affaire des 701 kg de cocaïne, qui a été condamné à 4 ans de prison ferme en juin dernier.

Maître Salah Dabbouz écrit :

Toutes les réactions…
Parmi les premiers commentaires rapportés par la presse :
Pour la ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme LADDH, il s’agit « d’un précédent grave qui augure un sale temps pour les journalistes et les libertés ». La LADDH « réitère sa demande urgente de libération du journaliste Khaled Drareni et de l’ensemble des détenus d’opinion du Hirak et le respect des droits humains et des engagements de l’Algérie auprès des mécanismes internationaux et régionaux de protection des droits humains et des défenseurs des droits humains », indique un communiqué de la ligue.
Me Zoubida Assoul membre du collectif de défense, a déclaré à TSA : « On est sous le choc. Etant journaliste, Khaled Drareni n’a commis aucune infraction. Il n’a fait que son métier de journaliste en couvrant les manifestations pacifiques. Il l’a dit pendant l’audience, il couvrait même les manifestations qui appelaient aux élections. C’est un acharnement particulièrement contre Khaled Drareni ».
Dans un poste publié sur son Facebook, l’avocat Abdeghani Badi a estimé que la condamnation de Khaled Drareni à 3 ans de prison ferme, « c’est piétiner à la fois la justice, la presse et le citoyen, sous l’influence des caprices du pouvoir ».
RSF prédit « une mobilisation mondiale »
Reporters sans frontières (RSF) a estimé, par le biais de son secrétaire général Christophe Deloire sur tweeter que « cette décision soulève le cœur et l’esprit par son caractère arbitraire, absurde et violent ».
Selon lui, « Il s’agit clairement d’une persécution judiciaire contre un journaliste qui est l’honneur de son pays ». Il a de surcroit souligné : « une justice aux ordres vient de faire de Khaled Drareni un symbole qui va susciter une indignation et une mobilisation mondiale ».
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porteur de la paix et porteur de cocaine.
Juge corrompu…pour avoir décidé d’un tel verdict….la honte….Algérie devenue la risée de la planète…est ce pour cela que des millions de chouhadas se sont sacrifiés …pour des ri poux au pouvoir……