Les nouveaux dossiers parvenus au tribunal de Sidi-M’hamed portent désormais sur des faits liés directement au système de gestion qui prévalait durant le dernier mandat de Abdelaziz Bouteflika.
C’est ce qu’indique dans son édition d’hier lundi 28 juillet Le Soir d’Algérie, ajoutant que la toute première affaire qui devrait être traitée dans les prochains jours concerne l’ex-député et homme d’affaires Annabi Baha Eddine Tliba.
Le Soir d’Algérie écrit : « Entré au Parlement en 2012 sous la bannière d’un petit parti méconnu, il est considéré comme étant le symbole même de la sombre connexion entre l’argent et la politique. Peu avant son incarcération, et dans un enregistrement qui avait fuité et mis en ligne sur les réseaux sociaux, on pouvait entendre l’ex-chef de gouvernement et ancien secrétaire général du RND Ahmed Ouyahia évoquer son nom pour désigner l’argent sale ».
Enfin, selon la même source,Baha Eddine Tliba est poursuivi par la justice pour blanchiment d’argent et financement occulte de partis politiques. Son affaire est étroitement liée aux législatives de 2017, époque durant laquelle il aurait tenté d’obtenir une place de choix parmi les députés du FLN moyennant des sommes importantes qui auraient été versées au fils de l’ancien SG général du FLN Djamel Ould Abbès.
Août 2019, l’enregistrement à charge…
L’affaire avait défrayé la chronique en août 2019. Un enregistrement vocal d’Ahmed Ouyahia daté d’avant 22 février 2019, tenu lors d’une réunion de son parti (RND), dans lequel l’ex-premier ministre reconnait, entre autres, la fraude électorale, la corruption et l’argent sale qui ont gangrené le pays. Parmi les noms cités: Baha Eddine Tliba.
cest pour tous cela les postes algerienne nont plus de cash pour payer leur clients.