« Un État n’a pas de religion. Et il ne doit pas en avoir. L’État a une légitimité politique séculaire. La religion est l’affaire des individus ».
C’est ce qu’écrit sur sa page facebook l’auteur Amin Zaoui réagissant à une actualité marquée par une incroyable vague d’instrumentalisation de la religion à diverses fins, notamment politique.
Pour ne citer que les dernières actualités : Il y a à peine quelques jours, afin de se dédouaner de son incapacité à fournir l’équipement nécessaire à la bonne marche des établissements hospitaliers, les pouvoirs publics n’ont rien trouvé de mieux que d’offrir des exemplaires du Coran au personnel médical.
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Sur un autre plan, le mouvement populaire appelé Hirak semble complètement dépassé par une intrusion forcée, ces dernières semaines, d’un mouvement islamiste dénommé RACHAD qui tente de récupérer le mouvement via une élite démocratique ayant pignon sur rue au sein du Hirak que le mouvement islamiste utilise comme vitrine.
Said Djabelkhir : Pour une lecture laïque de l’islam
Le sensible sujet de la séparation de la religion du politique revient ainsi dans le débat. Une thématique plusieurs fois abordée par l’Islamologue et fondateur du Cercle des lumières pour la pensée libre (CLPL), Said Djabelkhir qui dans une interview accordée au site L’express DZ datée du 28 Mai 2019 indiquait : » Séparer la religion de la politique « est une nécessité. Et si les musulmans ne la font pas, les autres nations les obligeront un jour à le faire malgré eux. Le monde change, et si nous ne changeons pas avec lui, il va nous changer de force où pire encore : nous éliminer ».
Il avait également abordé ce sujet lors d’une conférence tenue à Aokas en janvier 2018, dont voici un extrait :
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