Affaire Port de Skikda – Boudjemaa Telai : Le fils de Saidani sous ISTN !

Le fils de l’ancien SG du Front de libération nationale (FLN), Amar Saidani, propriétaire de la Eurl Kayser, s’est vu le 14 juillet retirer son passeport et placé sous ISTN par procureur de la République prés le tribunal de Skikda.

C’est ce que rapporte le site DZ CHARIKATI qui révèle, citant des sources proches du dossier, que ce dernier a bénéficié d’un terrain au niveau du port, suite à son implication dans l’affaire instruite dans ce même tribunal dite : affaire de l’EPS (entreprise portuaire de Skikda) », impliquant l’ancien ministre des Travaux publics et des Transports, Boudjemaa Talaai.

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L’Affaire…

Il s’agit d’une affaire qui remonte aux élections législatives de 2017 lors de la campagne de  Boudjemaa Talaai. Un deal aurait été conclu entre ce dernier, plusieurs responsables du Port et quatre  opérateurs économiques dont le fils de Amar Saidani propriétaire de la Eurl Kayser.

Ainsi, « des employés de l’EPS auraient été envoyés au Stade Chabou de Annaba, afin d’applaudir Boudjemaa Talaai. Ce dernier aurait bénéficié également de travaux d’impression de dépliants et autres nécessités de sa campagne. », écrit le site. Un soutien logistique conséquent qui lui a permis de mener sa campagne.

Saidani fils est poursuivi dans le cadre de cette affaire pour faux et usage de faux dans un document commercial et coutumier, et incitation d’un fonctionnaire au trafic d’influence pour bénéficier d’avantages indus. 

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Des hauts fonctionnaires et des opérateurs privés impliqués…

Plusieurs responsable du Port de Skikda et opérateurs privés ont été soumis aux mêmes dispositions (retrait de passeport et mise sous ISTN).

Sont cités, le P-dg de l’Entreprise portuaire de Skikda (EPS), et quatre autres responsables au sein de la même entreprise, à savoir, le Secrétaire général (SG), le président du Conseil des Participations (CP) et son adjoint, et le chef du Département des affaires sociales, ainsi que trois opérateurs économiques.

Les cinq personnes ont été entendues, du 13 au 14 juillet, dans ce qui est appelée ‘’l’affaire de l’EPS ’’, pour faux et usage de faux dans un document commercial et coutumier, dilapidation de deniers publics et utilisation illégale de deniers publics au profit de tiers, octroi d’avantages indus pour autrui, financement occulte de campagne électorale.


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