Deux (2) morts, Huit (8) hospitalisations. C’est le premier bilan rapporté par El Watan ce dimanche 19 juillet, des ravages provoqués par le COVID-19 au niveau de la prison d’EL Harrach où sont détenus depuis au moins une année, la majorités des ex-ministres et hauts responsables impliqué dans des affaires de corruption.
2 décès…
- Moussa Benhamadi (ex-ministre des TIC), – Décédé le 18 Juillet 2020 -,
- Ali Lakhdari (médecin et trésorier de l’association Paix et solidarité, que présidait l’ex-ministre de la Solidarité, Djamel Ould Abbès) – Décédé le 5 Avril 2020 -.
8 hospitalisations (Mustapha Bacha)
- Ahmed Ouyahia (ex-Premier ministre),
- Amara Benyounès (ex- ministre du Commerce),
- Abdelmalek Sellal (ex-Premier ministre),
- Youcef Yousfi (ex- ministre de l’Industrie),
- Abdelkader Ouali, (ex-ministre des Travaux publics),
- Hamid Melzi, (ex-patron de la résidence d’Etat Sahel),
- Abdelhak Boudrâa, ex-DG de l’Onou (Office national des œuvres universitaires)
- Fahd Halfaya, (ex-directeur général de l’ES Sétif).
Les négatifs…
Selon la même source, Abdelghani Hamel, ex-patron de la police, Mahdjoub Bedda, ex-ministre de l’Industrie, Saïd Berkat et Djamel Ould Abbès, ex-ministres de la Solidarité, Boudjemaâ Talai, Abdelghani Zaalane (guéri de sa contamination) et Amar Ghoul, ex-ministres des Travaux publics, ont tous été testés négatifs.
Ali Ghediri, un cas à part…
En détention depuis 13 mois pour « atteinte au moral de l’armée » (sans plus de précisions), Ali Ghediri, a interrompu sa gréve de la faim mercredi après avoir été dépisté et déclaré positif.
95% des détenus algérois à El Harrach…
El Watan décrit un état de « panique » qui a poussé les autorités à prendre de nombreuses mesures sanitaires pour faire face à une éventuelle propagation de la pandémie parmi les prisonniers, d’autant que quelques gardiens et des détenus ont été dépistés positifs et donc confinés jusqu’à leur guérison.
Enfin le quotidien rappelle que tous les détenus jusque-là contaminés sont comptabilisés au niveau de la prison d’El Harrach, dont les capacités d’accueil ne dépassent pas les 2500 pensionnaires, mais qui en raison de sa situation d’unique établissement à Alger où la petite criminalité concerne plus de 95% des détenus.
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