« Évaluation du patrimoine de Sonatrach. Réduction du nombre de ses représentations à l’étranger. Diminution des postes de responsabilités qui ne sont pas liés au rendement ou à la rentabilité de l’entreprise. Le passage d’une gestion qui date d’une époque révolue vers une comptabilité analytique saine ».
C’est là l’objectif assigné à l’audit auquel est sujet SONATRACH, ordonné par le président Tebboune, à l’issue de la réunion du Conseil des ministres, qu’il a présidé hier dimanche 12 juillet, à Alger, et dont le communiqué intégral a été répercuté, ce lundi, par l’APS.
Pour les observateurs, cet audit (si sérieux, il y a ) pourrait bien lever le voile sur bien des pratiques qui entourent la gestion opaque de cette entreprise sur laquelle repose 95% de l’économie Algérienne.
Parmi les dossiers qui alimentent déjà les spéculations sur le Web : la filiale offshore de SONATRACH enregistrée dans les Îles Vierges britanniques, dénommée Sonatrach Petroleum Corporation (SPC). L’existence de cette dernière avait été révélée par l’enquête financière de Global Watch Analysis (WTA) parue en septembre 2019 et évoquée par la députée libanaise Paula Yacoubian en plein scandale du carburant frelaté qui avait défrayé la chronique, il y a quelques mois.
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