Dans son édition de ce samedi 30 mai, El Watan revient sur une des plus grosses affaires ayant caractérisées le règne de Bouteflika qui curieusement a été peu commentée. Celle de l’ex-PDG de la SIH (Société d’investissement hôtelier), Hamid Melzi.
D’autant que cette dernière vient de connaitre un nouveau rebondissement après la mise en liberté récente de deux de ses enfants, rejoignant ainsi les deux autres et son épouse, placés sous contrôle judiciaire.
Le Quotidien souligne pourtant que ces heureux enfants sont clairement évoqués par les conclusions préliminaire menée par la brigade de recherche de la Gendarmerie nationale à Alger.
Ainsi, cette affaire concerne des faits «avérés» de «corruption et de blanchiment d’argent», pour lesquels une vingtaine de personnes ont été inculpées, parmi lesquelles Melzi et ses quatre enfants.
Sont également impliqués neuf cadres et cinq employés de l’entreprise qu’il dirige, une directrice d’une agence bancaire, deux entrepreneurs et un commerçant qui ont été mis en détention et huit autres placés sous contrôle judiciaire par le tribunal de Sidi M’hamed.
Tout ce beau monde est poursuivis pour :
- Blanchiment d’argent,
- Transfert de biens obtenus par des faits de corruption à l’effet d’en dissimuler la source illicite dans le cadre d’une bande criminelle,
- Dilapidation de deniers publics,
- Incitation d’agents publics à exploiter leur influence réelle et supposée dans le but de bénéficier d’indus privilèges,
- Bénéfice du pouvoir et de l’influence des agents de l’Eta, durant l’établissement de contrats et marchés à l’effet d’augmenter les prix et de modifier, en leur faveur, la qualité des matières, services et approvisionnement.
Les affaires mentionnées dans le dossier d’instruction…
Non encore achevée, l’instruction porte sur des marchés de gré à gré pour la réalisation de 380 chalets à Club des Pins pour plus de 1,9 milliard de dinars, de rénovation de la résidence d’Etat Djenane El Mithak, de l’aménagement du parc zoologique de Ben Aknoun, mais aussi sur la gestion du CIC (Centre international de conférences) et de l’entreprise Sahel, et le lien supposé entre le statut de directeur général de la SIH et l’important patrimoine de ses quatre enfants et de son épouse.
Sujet à suivre…
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La corruption elle coule dans le sang dans les pays du sud, l’appât du gros gain c’est leurs objectifs la construction du pays c’est leur dernier souci pauvre de nous, nous resterons à jamais la rézie du monde.
Les deux grandes affaires de corruption sont camouflées concernant la sonelgaz de Bejaia a savoir : surfacturation d’index des factures d’électricité et gaz et l’immeuble des quatre chemins impliquant directement le fils de Chakib Khalil