
« J’ai appris auprès de certains confrères honnêtes que je serai traduit le 1er juin 2020, devant le Conseil supérieur de la magistrature. Une médaille d’honneur »
C’est ce qu’écrit sur sa page Facebook, celui qui rêve d’une Justice libre, le président du club des magistrats, Sadedin Merzoug.
« Il s’agit d’un règlement de comptes. C’était prévisible depuis le début du hirak », confie-t-il à Liberté Web, avant d’ajouter » Je risque, dans un premier temps, d’être radié du corps de la justice ».
Il n’en dira pas plus, mais la précision de « premier temps », fait dire à de nombreux observateurs que « les risques d’acharnements sont à prévoir une fois radié ! »
Enfin Liberté rappelle que « le président du club des magistrats a sévèrement critiqué le nouveau code pénal et la mouture de l’avant-projet de révision de la Constitution ».
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Des soutiens timides…

Pour les observateurs, « Si de nombreux soutiens se font entendre, on est loin des millions de manifestants avec qui il a pris partie et dont le manque de solidarité avec les détenus d’opinion fait craindre une démission de ceux-là même qui agissent à visage découvert et qui se font incarcérer… »
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