« 90% des patients atteints de Covid-19 traités au sein de l’hopital de Boufarik ont réagi positivement au protocole à base de Chloroquine »
C’est ce qu’a affirmé cette semaine à la presse, le chef du service des maladies infectieuses de l’EPH de Boufarik, Dr Mohamed Yousfi.
Répondant aux questions des journalistes de l’APS, le Dr Yousfi a indiqué que 150 des 300 patients atteints de Covid-19, hospitalisés depuis le 23 mars 2020 au niveau de cet établissement, avaient quitté l’hôpital, complètement guéris après avoir été traités soit à base de Chloroquine ou des antiviraux dans d’autres cas.
Les patients souffrant de maladies cardiovasculaires et ceux n’ayant pas toléré ce traitement à la Chloroquine ont été exclus du protocole thérapeutique. Ces derniers ont été mis sous antiviraux, utilisés dans le traitement des infections par le VIH. Les résultats sont très satisfaisants”, a-t-il dit.
Même échos de l’hôpital d’EL Ketar…
Même constat pour le Pr. Nassima Achour, chef du service Maladies infectieuses à l’Établissement hospitalier spécialisé (EHS) El-Hadi Flici (ex-El-Kettar) à Alger, où sont soumis plus de 85 patients, tous âges confondus, à un traitement à base de Chloroquine associée et à des antiviraux destinés au traitement du Sida.
A ce propos, elle a fait état d’une « efficacité quasi totale » de ce traitement auquel sont soumis des malades dont l’état de santé connait une évolution positive de jour en jour.
Pour sa part, le Directeur général de l’Institut national de santé publique (INSP), le Pr. Lyes Rehal a souligné que le protocole thérapeutique à base de Chloroquine, recommandé par le ministère de la Santé a montré son efficacité chez la plupart des patients auxquels il a été administré.
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