La Cour suprême s’apprête à instruire le dossier de l’homme d’affaires et industriel Laïd Mohamed Amor Benamor, P-DG du groupe éponyme…
Ainsi, outre le nom de l’ex-ministre de l’Industrie sous Bedoui, Djamila Tamazirt, le quotidien Liberté évoquait dans son édition de fin mars, plusieurs noms ressortis de l’enquête. Sont cités :
- L’ex-Premier ministre Ahmed Ouyahia,
- L’ex-Premier ministre Abdelmalek Sellal,
- L’ex-ministre de l’Agriculture Rachid Benaïssa,
- L’ex-chef du protocole de l’ex-président Bouteflika Mokhtar Reguieg (placé sous mandat de dépôt le 24 février).
Très peux d’éléments sont évoqués par le quotidien si ce n’est les trois charges retenues par la Justice contre ces quatre hauts responsables. A soir:
- Abus de fonction,
- Gaspillage de fonds publics,
- Conflits d’intérêts et octroi d’indus privilèges.
Le même sources indique que cette nouvelle affaire fait suite à l’audition de Laïd Mohamed Amor, ainsi que deux de ses frères et des cadres, notamment du secteur des banques, par le juge d’instruction de la cinquième chambre du tribunal de Sidi M’hamed. Il s’agissait alors de faire le point sur les données fournies par la brigade de gendarmerie quant à la dilapidation de deniers publics.
Le lendemain, Laïd Benamor et son frère El-Hadi ont été placés en détention provisoire à la prison d’El-Harrach.
C’est à la suite de l’ouverture de cette instruction que les dossiers de Sellal et d’Ouyahia ont été transmis la Cour suprême dans le cadre de la procédure de privilège de juridiction.
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