Dans son édition de ce mercredi 22 avril, le quotidien El Khabar rapporte que la justice algérienne a décidé de libérer provisoirement le PD-G du groupe Condor, Abdelmalek Benhamadi, après 8 mois de détention à la prison d’El Harrach.
Les charges officielles contre Abdelmalek Benhamadi
El Khabar n’en dit pas plus sur la libération pour le moins inattendue, de cette figure de proue du Régime Bouteflika. D’autant que les faits qui lui sont reprochés ne sont pas des moindre.
En effet, la presse rappelle qu’il est poursuivi, avec son frère Abderahmane Hamadi et plusieurs autres prévenus pour : « financement occulte des partis politiques, bénéfice du pouvoir et de l’influence des agents de l’État, des collectivités locales, des entreprises et des institutions publiques de droit public, des entreprises publiques-économiques, des entreprises publiques à caractère industriel et commercial lors de la passation des contrats, des marchés et d’avenants à l’effet d’augmenter les prix ou de modifier, en leur faveur, la qualité des produits et des services et de l’approvisionnement ».
Condor, 1 Milliard de Dollars de chiffre d’affaires…
Rappelons que le Groupe Condor c’est : Un milliard de dollars de chiffre d’affaires (2018). Deuxième plus grand Groupe d’Algérie. Et surtout une ascension fulgurante durant le règne de Bouteflika, grâce notamment aux nombreux marchés publics octroyés aux entreprises des Benhamadi par Algérie Télecom alors chapeautée par une certaine, Houda Imen Feraoun…
Le commentaire…
Si cette libération soulève déjà un tollé, notamment sue les réseaux sociaux chez certains internautes, un commentaire a particulièrement fait réagir : « Il ne faut pas oublier que Benhamadi ce sont des milliers d’emplois. Il n’aurait d’ailleurs, comme tous les autres hommes d’affaires, jamais dû être arrêté. Les corrompus sont à chercher dans la sphère politique et l’administration. Benhamadi comme les autres industriels n’ont fait que s’adapter aux données de l’environnement des affaires en Algérie. Un environnement qu’imposent les politiques et l’administration », écrit un internaute.
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