Le Groupe pharmaceutique SAIDAL a donné un coup d’accélérateur à ses démarches visant la production localement de « Chloroquine ».
Cette dynamique déjà entreprises, il y a quelques jours, est boostée par l’annonce par deux établissements hospitaliers algériens, de résultats jugés « encourageants » du protocole thérapeutique « Chloroquine », que certains appellent déjà « Protocole Raoult », adopté par les autorités pour traiter les personnes atteintes du COVID-19.
Tout récemment, le Directeur de Marketing et Ventes au sein du Groupe, Youcef Ouakli, avait indiqué lors d’une intervention sur les ondes de la Chaîne 1 de la Radio nationale que SAIDAL, en coordination avec ses collaborateurs, envisageait de faire du développement et de la fabrication de Chloroquine, « une priorité ».
Importation de la molécule mère, le grand dilemme…
« En dépit de la saisie de toutes les quantités de la molécule mère de ce médicament par les pays fabricants et de l’interdiction de son exportation, SAIDAL a engagé les procédures nécessaires pour importer certaines quantités de cette molécule pour produire la Chloroquine au niveau local », a-t-il dit, ajoutant que SAIDAL développera la Chloroquine en Algérie en tant que médicament générique, un partenaire étranger devant assurer la molécule mère.
« Nous sommes à un stade avancé, mais nous avons engagé les procédures nécessaires » a-t-il souligné.
Ce branle bas de combat au sein du leader national du « Pharmaceutique » est largement expliqué par les résultats jugés « encourageants » du protocole thérapeutique « Chloroquine » dont ont fait état, ces dernières 48h, le CHU d’Oran, mais également l’EPH « Abdelkader Tigezrait » de Tipaza, établissement référentiel pour la prise en charge des cas de Covid-19.
Communication du Centre Hospitalier et Universitaire d’Oran
Communication de l’Établissement Public Hospitalier de Tipaza
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