Les avocats Salim Chait, Kader Houali et Sofiane Dekkal ont annoncé que leur plainte contre Naïma Salhi, la présidente du parti pour l’équité et la proclamation (PEP) est sur le point d’aboutir au niveau de la justice qui a engagé l’instruction de cette affaire.
Dans un communiqué publié ce jeudi, les avocats indiquent qu’ils ont été convoqués par « la brigade de recherche du groupement de gendarmerie de la ville de Chéraga, suite à (leur) convocation en date du 3 mars 2020 ».
Le motif de cette convocation « est en rapport avec la plainte déposée contre la présidente du parti pour l’équité et la proclamation (PEP), Mme Naima Salhi suite à ses récurrentes publications haineuse et racistes sur sa page Facebook.
La plainte comporte 2 griefs mis en avant par les avocats :
- Incitation à la haine raciale,
- Appel au meurtre.
Les plaignants ont tenu à rappeler qu’après « plus de huit mois d’attente » où la « plainte était perdue entre deux juridictions, l’instruction est enfin engagée contre cette délinquante politique qui ne cesse de faire parler d’elle, malgré la fermeture de ses deux pages officielles », écrivent les avocats visiblement soulagés de cette avancée même minime.
Rappelons que le dimanche 9 juin 2019, Maîtres Kader Houali et Soufiane Dekkal et Salim Chait avaient rendu un communiqué annonçant avoir déposé une plainte au niveau du tribunal de Boumerdès, contre la présidente du Parti de l’équité et de la proclamation (PEP), Naïma Salhi, pour incitation à la haine raciale et les appels au meurtre contre des citoyens kabyles.
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contre l' »intouchable » Naima Salhi !
Que risque Naima Salhi ?
Évoquant ce que risque Naima Salhi, les avocats avaient souligné dans un précédent communiqué que « La loi organique relative à la création de partis politiques est claire. Dans son article 64, il est clairement énoncé que le parti politique pourrait être suspendu et dissout s’il est avéré qu’il suscite des troubles à l’ordre public ». Et d’ajouter : « Depuis la création du PEP, sa présidente n’a cessé d’invectiver des personnes, de véhiculer des discours racistes et d’appeler à la mort des personnes qui expriment une opinion politique ».
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