« Si le gouvernement algérien souhaite une coopération sur les bien détournés, il faut juste présenter des preuves et formuler une demande avec de fortes indications ».
Cette phrase prononcée lundi 2 Mars par l’ambassadeur Suisse en Algérie, Lukas Rosenkranz a sonné dans les oreilles de plusieurs observateurs comme « Une preuve qu’aucune procédure de récupération de l’argent transféré à l’étranger par les oligarques de l’ancien régime n’a été déclenchée par le nouveau Pouvoir et son institution judiciaire en Algérie », peut-on lire sur certains commentaires.
Pour ce cas, la Suisse, où le montant transféré durant le règne de Bouteflika est estimé à 24 Milliards d’Euros, selon l’avocat algérien établi dans ce pays, Maître Lachemi Belhocine.
« Nous sommes absolument prêts à coopérer avec l’Algérie », a encore ajouté le diplomate Suisse. Pour peu que l’Algérie en fasse la demande, puisque l’ambassadeur a donné l’exemple de la Tunisie qui a fait une demande en ce sens, à laquelle la Suisse a répondu favorablement. « La Suisse a répondu favorablement aux démarches de ce pays », a-t-il fait savoir.