Un froid s’est abattu sur la Cour d’Alger ce lundi 2 mars lors du procès en appel de l’affaire du montage automobile. Les anciens ministres de l’industrie, et des hommes d’affaires étaient entendus par le juge.
Mais c’est l’une des réponses du premier interrogé qui aura donné des sueurs froides à l’assistance : l’ancien ministre de l’industrie, Mahdjoub Bedda.
Ainsi, dans son compte rendu de la séance, le site Algérie-Eco rapporte le déroulement de l’audition.
« C’était Abdelmadjid Tebboune »
Au chapitre décisions signées au profit des opérateurs automobiles, le juge demande : « Qui était le Premier ministre en cette période et a-t-il adopté les décisions? ». Bedda répond : « C’était Abdelmadjid Tebboune », mais a-t-il fait savoir « il n’a signé aucune décision ».
Bedda a ajouté qu’il a signé 200 décisions et qu’il n’a rien à voir avec l’étude des dossiers. Et d’indiquer que le seul client qu’il a reçu était Achaibou, et qu’il n’a validé aucun dossier sans remplir les conditions.
Poursuivant, Noureddine Bedda a souligné : « J’ai démissionné quand Tebboune était au poste de Premier ministre ».
Rappelons que Mahdjoub Bedda, condamné en décembre dernier par le tribunal de Sidi M’hamed à Alger, à une peine de prison de 10 ans ferme, était interrogé par le juge sur les accusations de conclusion d’accords en violation de la législation et d’accorder des avantages indus.
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