Anciens caciques de l’armée, des officiers supérieurs des services de renseignement (Ex-DRS), ou encore des hommes d’affaires influents proches des décideurs politiques du pouvoir algérien.
C’est ce en quoi se résument les patrons de sociétés de gardiennage qui activent Algérie. Et ces deniers ont imposé au pouvoir une décision qui va leur offrir un plan de charges qui va sans trop de mal les faire passer de milliardaires à multimilliardaires !
En effet, dans son édition de ce lundi 20 janvier, Algérie Part rapporte que lors du conseil des ministres de samedi 11 janvier, le Président Tebboune a évoqué le phénomène de la violence à l’égard du personnel médical au sein des établissements hospitaliers. Et à ce titre, « il a demandé la prise de mesures, notamment la contractualisation avec des sociétés privées afin de garantir la sécurité des personnels et des infrastructures de santé. En clair, le nouveau Président veut que les hôpitaux publics signent des contrats avec des sociétés privées de gardiennage ».
Les questions pertinentes qui coulent de source …
Pourquoi recourir à ces sociétés privées alors que la police algérienne ne cesse de renforcer ses rangs et pourrait dédier des brigades à la surveillance des hôpitaux ? A quoi sert le conséquent budget attribué chaque année à la Police algérienne ?
Algérie Part rappelle que la DGSN verra l’ouverture de 5.981 nouveaux postes en 2020. C’est-à-dire que près de 6000 nouveaux policiers qui devraient être recrutés cette année. En plus, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), bénéficiera en 2020, du plus grand budget pour l’acquisition de matériel d’armement et le renouvellement du parc automobile. Soit la coquette de somme de … 4 milliards de dollars ! Et que la part de lion de ce budget reviendra à… la DGSN.
Avec tous ces moyens financiers et logistiques, L’Etat algérien est-il réellement dans le besoin de payer des sociétés privées pour protéger les médecins dans les 300 hôpitaux dont 15 Centres Hospitaliers Universitaires (CHU) répartis à travers le pays ? Certainement non ! Et malgré ces réalités, Tebboune a donné cette nouvelle instruction qui soulève, désormais, de nouvelles interrogations.
Une maternité algérienne…
10 Janvier 2020, un témoignage en photos de la maternité de Kouba dans la Capitale algérienne :
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