Initialement programmée à 7 milliards de dollars, elle aura coûté au Trésor Public plus de 20 milliards de dollars. Soit selon les experts : « l’autoroute la plus chère du monde et de l’histoire autoroutière ».
La question qui reste en suspend :Où sont passés les 13 Milliards de dollars ?
Dans son édition du 8 Novembre, le site Algérie7, nous rapporte un volet peu connu de ce scandale sans pareil qu’aura marqué le règne de Bouteflika.
Selon le site, les enquêteurs en charge de ce dossier sont penchés sur les marchés douteux et illicites accordés à de nombreux bureaux d’études, de contrôle et de suivi des travaux de l’autoroute est-ouest. Des bureaux “fantoches” pour la plupart, qui ne constituent en réalité que des sociétés offshore créées pour détourner une partie du budget de ce mégaprojet. Selon le site, le montant de 600 millions de dollars est évoqué comme sommes détournées.
Dans le collimateur : Les intermédiaires du groupement chinois CITIC-CRCC, chargé de la réalisation du tronçon ouest de l’autoroute, avec le ministère des Travaux Publics dirigé à l’époque par Amar Ghoul.
Ghoul et sa feuille de route…
Ainsi, selon le site, Amar Ghoul, bien avant le début du lancement du méga-projet, va rapidement intervenir pour compliquer les affaires des représentants des sociétés désignées à la réalisation.
Objectif : les mener à suivre sa propre feuille de routes et les pousser à sous-traiter certains aspects du méga-projet qu’ils avaient en charge avec des entreprises recommandées par lui à travers une panoplie de prête-noms et de proches noyés dans les affaires.
Et dés que les travaux débutent et avancent à partir de 2006, les hommes d’Amar Ghoul vont commencer à se sucrer sur le dos du groupement chinois qui montre une incroyable propension pour “les commissions” afin de gérer son méga-projet en toute tranquillité en Algérie.
Double facturation, l’ingénieux stratagème de Ghoul…
Alors qu’à l’est du pays, les japonais de Cojaal vont imposer un seul cabinet d’études de contrôle et de suivi des travaux, à savoir le canadien “Dessau Soprane”, à l’ouest du pays, les chinois vont accepter de morceler le marché au profit de plusieurs bureaux d’études dont certains sont tout bonnement basés dans des paradis fiscaux comme le bureau “Merlan”, une société domiciliée aux iles Vierges Britanniques, imposé dans le méga-projet par le businessman Tedj Eddine Addou, un proche de Amar Ghoul.
Plusieurs autres bureaux d’études vont défiler sur le tronçon ouest qui ne sont en fait que des sociétés offshore qui vont sous-traiter leurs propres marchés à d’autres bureaux plus sérieux et compétents comme l’italien “ANAS Italconsult”….
A suivre…
Amar Ghoul était peut être qu’ un paravant il avait des pontes derrière lui…? Loin de moi l idée de le discriminer..ou défendre
Cette autoroute aurait pu être une carte de visite pour les ingénieurs algériens, hélas !