Parmi les diverses formes de corruptions dans lesquelles excelle le personnel politique algérien, il en est une particulièrement vicieuse : La corruption sous couvert de bons sentiments…
L’ex-premier ministre de Bouteflika et candidat à la présidentielle, Ali Benflis la connait particulièrement bien. Dans son édition de ce mardi 15 octobre, Algérie Part nous rapporte un épisode pour le moins bien caché du passage de Ali Benflis par les hautes fonctions gouvernementales.
Cette histoire s’est passée entre 2001 et 2002, lorsqu’Ali Benflis était le chef du gouvernement d’Abdelaziz Bouteflika.
Ainsi, son deuxième fils, Wafik Benflis a été victime durant cette période d’un accident de la route particulièrement grave qui nécessitait une hospitalisation dans un véritable hôpital. C’est dès lors qu’est intervenu un certain Emir Emirati du nom de Ahmed Hassan Abdul Qaher Al–Sheebani.
Ce dernier n’a pas hésité à sortir rapidement son chéquier et embarque Wafik Benflis dans son jet privé pour l’envoyer jusqu’en Allemagne où le fils de l’ex-chef de gouvernement sera opéré et soigné, (la fraternité arabe et islamique pour la consommation populaire, peut-on lire sur un com).
Qui est ce mystérieux Émir ?
Revenant sur ce personnage, Algérie Part indique que Ahmed Hassan Abdul Qaher Al–Sheebani est un dignitaire et businessman émirati qui s’était lancé dans plusieurs investissements en Algérie dés l’arrivée au pouvoir d’Abdelaziz Bouteflika. Dés son installation, il s’était particulièrement rapproché de Ali Benflis qui lui aurait ouvert bien des portes.
Ainsi, en quelques années, ce Cheikh s’est imposé comme l’un des lobbyistes et décideurs de l’ombre au sein du sérail algérien grâce à sa fortune et ses investissements dans le secteur de l’immobilier, l’industrie du tabac ou la sidérurgie.
Quelques business de cet Émir en Algérie :
Ahmed Hassan Abdul Qaher Al–Sheebani est actionnaire de plusieurs grosses entreprises présentes en Algérie. Parmi les plus connues :
- La Société algéro-émiratie de fabrication de tabac (Staem)
- La Société algéro-émiratie de promotion immobilière (Émiral)
- Emarat Dzayer, spécialisée dans la sidérurgie.
Ce richissime milliardaire est de plus l’un des lobbyistes les plus puissants en Algérie pour qui Ali Benflis n’était qu’un nom parmi d’autres qu’il avait dans sa poche puisqu’il entretenait depuis de longues années des relations fortes avec l’ex-président Abdelaziz Bouteflika qu’il a connu bien avant son arrivée à la tête du pouvoir algérien en 1999.
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