La réforme de la loi sur les hydrocarbures adoptée par ce gouvernement (sensé juste gérer les affaires en cours) met à nu le Régime Algérien qui n’hésite pas à brader la principale et seule ressource du peuple Algérien aux profits des intérêts étrangers pour s’attirer leurs bonnes grâces et leurs soutiens pour garder la mainmise sur le pays et ses richesses !
Parmi les acteurs de ce bradage en règle des ressources du peuple : l’Entreprise national des hydrocarbures : SONATRACH !
Dans une interview accordée le 6 octobre au quotidien Liberté, Nasr-eddine Lezzar, avocat d’affaires et praticien en arbitrage, dénonce et alerte sur l’agissement de cette entreprise et ses incroyables revendications et positionnement totalement antinational !
Extraits :
« Une entreprise incapable de gérer ses affaires sans l’étranger après 58 ans d’indépendance ! »
N.L : « Les responsables de Sonatrach tirent la sonnette d’alarme, estimant que le groupe “est en grande difficulté”. Ils estiment urgent de promulguer une nouvelle loi pour redynamiser le partenariat et augmenter la production…Voilà un aveu d’impuissance et d’incapacité à gérer le patrimoine pétrolier et le secours des étrangers est nécessaire.
Il est quand même paradoxal que cette entreprise n’ait pas pu en 58 ans d’indépendance acquérir la technologie nécessaire pour l’exploitation de nos ressources au point d’en appeler au partenariat étranger pour les partager. Ce communiqué avouant l’incompétence en demandant de livrer cette ressource, qui nous fait vivre, aux intérêts étrangers fait de Sonatrach le cheval de Troie des intérêts extérieurs ».
« Les sociétés étrangères ne gagnent pas assez d’argent ! » : L’incroyable communiqué de SONATRACH !
N.L : « Le communiqué diffusé par Sonatrach contient cette phrase que j’ai dû relire plusieurs fois pour y croire. “La production d’hydrocarbures en partenariat représente le quart de la production nationale après avoir connu une contribution d’environ 33% en 2007. Ce fléchissement de la production en partenariat intervient dans un contexte ne laissant pas entrevoir des perspectives concrètes de regain d’activité”, explique Sonatrach.
Voilà notre entreprise nationale qui s’inquiète de la baisse de la production en partenariat, alors qu’elle devrait s’en réjouir, d’autant plus que le chiffre est exprimé en taux et non en quantité.
Y a-t-il une entreprise sérieuse qui s’inquiète du fait que la production qu’elle réalise toute seule ait augmenté par rapport à ce qu’elle produisait avec ses partenaires ?
Autrement dit, n’est-il pas plus intéressant pour cette entreprise de voir sa part de production augmenter par rapport à ce qu’elle produit avec des partenaires ?
La seule hypothèse qui pourrait expliquer cette phrase sordide est qu’elle a été inspirée par des entreprises étrangères qui s’inquiéteraient de voir leurs parts de production se réduire. Là, il y aurait un sens et une logique.
Qui a imposé cette réforme à l’Algérie ?
N.L : Ceux qui ont décidé de cette réforme continuent d’agir en coulisses. Seuls les noms et la façade ont changé. Deux éléments laissent supposer que le projet présenté actuellement est celui confectionné à l’initiative d’Abdelmoumen Ould Kaddour, ancien P-DG de Sonatrach.
Primo, la date d’achèvement de la préparation du texte est celle fixée par Ould Kaddour, à un ou deux mois près, ce qui constitue un glissement normal dans notre pays. En outre, il n’y a eu aucune communication de la part de nouveaux dirigeants sur le nouveau contenu.
Secundo, l’esprit du texte est identique à celui annoncé par l’ex-P-DG de Sonatrach.
Le projet annoncé naguère pivotait autour de deux axes : l’ouverture aux investisseurs étrangers et le gaz de schiste. En annonçant sa réforme, Ould Kaddour est allé jusqu’à déclarer avoir saisi les chancelleries étrangères pour connaître leurs préoccupations afin de mieux les prendre en charge… Une véritable forfaiture !
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