Après l’UE et la France, Trump envoie son message : « En Algérie, le Président est un gérant d’hôtel » ! Le Régime isolé…

« Sur le papier, être président de l’Algérie est une opportunité d’emploi comme peu d’autres. Vous dirigez l’un des plus grands pays d’Afrique. Vous profiterez probablement d’une longue carrière, aidé par l’une des plus grandes réserves d’hydrocarbures du continent pour vous aider à gérer votre budget. En raison du système trop centralisé du pays, vous aurez la possibilité de nommer tout le monde, des ministres aux juges, en passant par plusieurs directeurs d’entreprises et d’autres institutions ».

C’est ce qu’écrit dans une analyse le prestigieux magazine américain Foreign Policy dans un article paru la semaine écoulé, consacré à la crise politique qui dure en Algérie depuis des mois. Pour le magazine, le conclusion est simple : « le président de l’Algérie ne préside pas réellement le pays », comparant la fonction à « un gérant d’hôtel la nuit » !

Un bric-à-brac depuis… 1962 !

« Le seul piège est que vous ne présidez pas réellement le pays », estime le magazine américain. « En réalité, le poste est plus proche du gérant d’hôtel la nuit que d’un chef de l’État : vous serez responsable des choses, mais vous n’aurez pas le dernier mot sur la plupart des questions clés », affirme Foreign Policy.

« Sur le papier, l’Algérie est gouvernée par un régime présidentiel. Mais depuis son accession à l’indépendance de la France en 1962, le pays est géré dans l’ombre par un bric-à-brac de chefs des armées, d’officiers des services secrets et de vieux politiciens », indique le magazine américain. « Les Algériens connaissent cet ensemble de forces sous le nom de ‘’pouvoir’’, et au cours des six dernières décennies ils ont été soumis à ses caprices violents, à ses prises de pouvoir internes et à son absence totale de responsabilité », affirme Foreign Policy.

Conclusion …

De plus, écrit le magazine « ce qui est inhabituel pour une époque obsédée de jeunesse, la seule discrimination d’âge que vous subirez dans le processus de sélection sera la tendance à favoriser les septuagénaires et plus. Le poste est actuellement vacant et, au grand dam des Algériens eux-mêmes, les candidatures ont été rouvertes .

« L’élection d’un nouveau président dans le cadre du système de gouvernance en vigueur ne ferait que donner un autre visage au régime en place, maintenant ainsi le contrôle des forces armées sur le pays. Au lieu de cela, de nombreux Algériens continuent d’exiger dans la rue un remodelage de l’ensemble du système de gouvernement ».

« L’Algérie a cruellement besoin d’un président légitime. Mais ce ne devrait pas être l’establishment actuel, dépourvu de légitimité populaire, qui supervise les procédures d’embauche », estime Foreign Policy. « En essayant d’enfoncer un autre gérant nommé par le régime dans la gorge des gens, les généraux au pouvoir du pays ne résoudront pas la crise actuelle. Le mieux qu’ils puissent espérer, c’est un bref répit avant le prochain », conclut le magazine.

Le commentaire…

Sur le net, un internaute donne une lecture particulièrement pertinente :

« Comme pour l’article du journal Le Monde du 29 septembre qui a été lu comme un message de la France adressé au Régime, comme pour la déclaration de la Présidente de la sous-commission des Droits de l’Homme du Parlement européen, Marie Arena reflétait la position de l’UE, cette analyse est vu comme un début de position des USA.

Bien que le Régime FLN a bien servi l’Occident qui a fini par  naturaliser plus de 50.000 hauts cadres et fonctionnaires, il semblerait que les chancelleries occidentales voient le changement comme inéluctable…

Le Régime est désormais sérieusement fissuré… »

Message de l’UE…

Message de la France…


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