- Mettre fin à la coopération sécuritaire avec la police et l’armée algériennes tant que celles-ci réprimeront des manifestants pacifiques,
- Poursuivre les entreprises corruptrices,
- Lancer des enquêtes sur les biens mal acquis,
- Publier les documents en possession du fisc et rapatrier les capitaux volés au peuple algérien.
C’est en substance ce que demande, au pouvoir Français, Thomas Serres, un influent enseignant-chercheur à l’université de Californie Santa Cruz, l’accusant à demi-mots de soutenir la répression en Algérie !
Pour lui, « Pas besoin de grands discours, qui seraient de toute façon perçus comme une ingérence ». La situation exige « Des actes, rien que des actes, pour garantir l’avenir. », lance-t-il dans une tribune publiée le 29 septembre dans le quotidien français Le Monde et rapporté par le site Algérie Eco.
Le message subtil de l’Elysée…
La cible apparente sont les autorités Françaises, mais pour les observateurs, il ne fait aucun doute que c’est beaucoup plus subtil que ça.
Pour ces deniers, il ne s’agit là que d’un message de ce même gouvernement français aux autorités algériennes. Une façon comme une autre de faire passer un message sans risquer de se prononcer sur la crise algérienne et d’être accusé d’ingérence.
Selon Fouad qui se présente comme professeur à l’université : « Faire dire à un tiers ce qu’on ne peut pas dire directement est une méthode bien rodée en politique en France. Et comme c’est le journal Le Monde qui le publie, il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’un message des autorités Françaises adressées à leurs homologues Algériennes ».
Sur les pas de l’UE…
Un début de changement de cap donc qui va en droite ligne de celui de l’Union Européenne qui a usé du même procédé, la semaine écoulée, en passant le même message via la Présidente de la sous-commission des Droits de l’Homme du Parlement européen, Marie Arena.
L’UE lâche enfin le Régime et ouvre les portes de son Parlement au HIRAK…
Laisser un commentaire