Bien que connu pour avoir été le proxénète attitré des responsables algériens pour qui il savait trouver les perles rares destinées aux parties fines du personnel civile et militaire de Bouteflika, Algérie Part revient dans son édition de ce samedi 21 septembre, sur une autre facette de ce garagiste franco-algérien, devenu le lobbyiste incontournable du clan Bouteflika : Barchi Bachir.
Qui est Barchi Bachir ?
Bien qu’officiellement il ne fût qu’un petit garagiste sis à BEZONS, dans la banlieue de Paris, il était plutôt apprécié pour son carnet d’adresses dans le milieu de la prostitution parisienne. C’est donc tout naturellement qu’il fut en contact avec de nombreux responsables algériens qui séjournaient dans la capitale française.
L’histoire commence en 2015, quand un haut responsable Algérien, ayant eu affaire aux services de Barchi Bachir, le contacte.
Ce jour-là, Bachir se voit confier une toute autre mission : acheter et aménager un appartement qui servirait à accueillir le gratin de dirigeants algériens, militaires et civils, de passage à Paris. Et c’est justement sur ce sujet que revient le site Algérie Part qui révèle que Bachir lance son dévolue sur un luxueux appartement de 100 M2, situé dans la très chic rue Lord Byron à Paris, tout près de l’avenue des Champs-Elysées.
Depuis, le petit garagiste, devient un incontournable lobbyiste et pièce maîtresse du puzzle algérien. Ce qui lui a permis de transformer son petit garage en une gigantesque entreprise de location et de vente de voitures de luxes.
Mais aussi grâce à ses nouveaux amis, s’accaparer de l’un des secteurs les plus rentables du système économique instauré par le clan Bouteflika basé sur le « tout importation » : l’exportation de véhicule de moins de 3 ans vers l’Algérie. Une activité qui a fait sa fortune et qu’il a continuée à exercer bien après son interdiction !
L’appartement de la Rue Lord Byron …
Selon le site, cet appartement a vu défiler tout le gratin du pouvoir algérien. C’est là, indique le site, que les deals les plus secrets du régime algérien ont été négociés dans la discrétion la mieux entretenue à l’abri des regards indiscrets des algériens.
Sellal, Berraf, Tebboune et tous les autres…
Ainsi, parmi les gens qui le fréquentaient assidument l’appartement de ce businessman franco-algérien, Algérie Part cite l’ex premier ministre Abdelmalek Sellal et sa famille, le Président du Comité olympique algérien, Mustapha Berraf, l’ex-premier ministre Abdelmadjid TEBBOUNE et les siens.
Mais également un certain Mr EL HAMEL, richissime oligarque et député d’ADRAR avec lequel il s’est associé dans une carrière et plusieurs concasseurs dans cette dernière ville pour laquelle SELLAL leur a octroyé plusieurs crédits dont le montant global est évalué entre 5 à 7 millions d’euros entre 2012 et 2014.
Bachir Barchi connaissait également le célèbre promoteur SERRIDJ Djamel à qu’il avait vendu de nombreux locaux commerciaux et immeubles à usage d’habitation toujours dans la même ville de BEZONS.
Proxénète, garagiste et… milliardaire
Ainsi en un laps de temps record, Barchi Bachir devient l’homme chez lequel tous les milliardaires algériens, les hommes politiques, ainsi que tous les aventuriers de tous bords, les plus vus, se précipitent dans le bureau de sa société CTEA à BEZONS. Cette société lui avait servi de paravent afin d’écouler des milliers de voitures vers l’Algérie, notamment du temps où l’importation des véhicules d’occasions était permise. Mais ajoute le site « et bien après… ».
Quand CTEA se transforme en POA GROUPE
Ayant eu affaire au fisc français en 2018 et devant une situation devenue intenable, la Société CTEA a été mise en liquidation par le fisc français devant le Tribunal de Commerce de VERSAILLES, pour diverses fraudes et autres malversations.
Mais en bon élève du FLN, Barchi Bachir a su retomber sur ses pattes. Ainsi, Algérie Part indique qu’une nouvelle société POA GROUPE a été créée à BEZONS avec le même objet social et la même clientèle…
Dossier à suivre…
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