Absurde ont commenté certains. Une grande idée disent au contraire d’autres.
Le piège sous forme de proposition qu’a mis en place le Général Toufik en demandant la diffusion de son procès avec celui de Said Bouteflika, Bachir Tartag et Louisa Hanoune à la télévision semble avoir poussé le pouvoir actuel à faire un choix : Rejeter la demande et risquer de prouver aux algériens, à l’Histoire comme au monde qu’il a des choses à se reprocher, ou accepter et risquer de voir l’ex-Patron des Services Secrets déballer les casseroles des uns et des autres.
Et l’article paru ce jeudi 19 septembre sur le site arabophone proche du pouvoir DzairInfo laisse perplexe.
En effet, le site affirme que des sources lui ont confirmé qu’il y a une grande chance pour que le procès soit diffusé à la télévision. Tout au moins « une partie du procès », affirme le site.
Un Nuremberg Algérie aura-t-il lieu ?
Pour les observateurs : « Comme ce n’est pas du direct, l’option de la diffusion « en différé » signifie qu’il y aura un contrôle sur les images. Le pouvoir peut diffuser les passages du procès qu’il voudra et censurer les plus gênants ».
Rappelons que dans une interview accordée au site TSA, la semaine écoulée, l’avocat du Général Toufik, Me Miloud Brahimi, indiquait que « du fait que la justice se prononce au nom du peuple, il (le peuple) est de son droit d’être au courant de péripéties du procès ». De fait, Me Brahimi s’est dit favorable à ce que le procès soit retransmis en direct à la télévision…
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