Devant autant d’affaires de corruption, une question se pose : Comment se fait-il que les responsables fiscaux n’aient pas vu l’émergence de ces empires économiques ostentatoires et douteux ? Incompétence ou complicité ?
C’est en tout cas la question que pose le site Algérie Part dans son édition de ce samedi 7 septembre. Une question d’autant plus pertinente, que les Impôts font partie de ces relais actionnés par de nombreux acteurs politiques et économiques malhonnêtes pour s’adonner à la ruine programmée du pays, avec un seul et unique objectif : s’enrichir et rejoindre la France !
Le cas Oudina Mohamed…
Dans son article, Algérie Part revient sur le cas de Oudina Mohamed, receveur des impôts Kouba, la circonscription fiscale de Kamel Chikhi alias Kamel el Boucher, Aziz Kara activant dans les télécoms et l’hôtellerie, et de nombreux autres nouveaux riches…
Ainsi, le site indique avoir découvert qu’Oudina avait été couvert sur plusieurs affaires portant sur des faits très graves sans jamais être sanctionné par l’Inspection Générale des Services Fiscaux (IGSF), (sorte de police des polices des impôts), menée par Mr Guidouche Mohamed, ancien Directeur des opérations fiscales.

Mieux encore, Oudina a été promu receveur du Centre Des Impots (CDI), organisme des impôts nouvellement créé pour contrôler, au niveau national :
- Les entreprises suivies au régime du réel et non éligibles à la direction des grandes entreprises (D.G.E) ;
- L’ensemble des professions libérales, des sociétés et autres personnes morales au titre des revenus soumis à l’impôt sur les bénéfices des sociétés (I.B.S) ;
- Les dossiers fiscaux des contribuables soumis au régime du réel d’imposition au titre des revenus catégoriels des bénéfices industriels et commerciaux (B.I.C).
« Rien que ça ! », s’exclament les auteurs de l’enquête d’Algérie Part…
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