Le site Algérie1 révèle dans son édition de ce samedi 31 août que des démarches sont entreprises par les autorités judiciaires afin d’inclure dans la loi la possibilité de déchoir de leur nationalité certaines figures de la corruption qui aura caractérisé les 20 ans de Pouvoir de Bouteflika.
Une procédure qui fait face à 3 problèmes majeurs :
1-La loi algérienne qui interdit dans le code de la nationalité Algérienne, la déchéance (surtout pour les algériens d’origines) et qui accorde la nationalité algérienne de la naissance à la mort.
2-Les Accords de Genève de 1930, mais également la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) (1948) que l’Algérie a signé.
Il faut savoir que le premier paragraphe de l’article 15 de la DUDH stipule que « Tout individu a droit à une nationalité ».
3-L’opposition de nombreux Algériens à la démarche du fait qu’ils y voient une façon d’amnistier les corrompus du système FLN qui tous sont détenteurs d’une double nationalité (française généralement).
Pour Sabrina S, qui se présente comme architecte sur sa page : « Cette disposition s’inscrit dans la logique de garantir l’impunité à ces ordures puisqu’ils deviendront de facto inattaquables une fois qu’ils ne seront plus algériens et qu’ils seront dotés d’une autre nationalité ! »
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