L’ex-chef du gouvernement et ex-SG du FLN, Abdelaziz Belkhadem est sous le coup d’une enquête. Parmi les dossiers lourds ressortis des tiroirs de l’ex-ministre de la Justice, Tayeb Louh : l’affaires des pots de vins perçu par Belkhadem dans le marché la réalisation du tramway de Constantine qu’avait révélé en 2012, le quotidien Algérie News et rapporté par le site Algérie Focus.
L’incroyable procédé de Belkhadem !
Le plus surprenant dans cette affaire c’est la méthode par laquelle a procédé Belkhadem pour favoriser une entreprise italienne avec qui il était en affaire.
Ainsi, le site rapporte que le marché du Tramway de Constantine avait été accordé à une société italienne à la suite de l’intervention d’Abdelaziz Belkhadem. Pour ce faire, il a donné une instruction à la société « Métro d’Alger » pour qu’elle engage les négociations avec cette entreprise étrangère alors qu’un autre groupement européen a été choisi auparavant pour décrocher ce projet.
Mais Belkhadem a trouvé une astuce pour favoriser l’entreprise italienne. « Il a invoqué une erreur de calcul du montant proposé par les Italiens » qui était fixé auparavant à 41 milliards de Da. « Le montant fut rectifié à 34,5 milliards, juste ce qu’il faut pour détrôner le vainqueur », expliquait Algérie News.

La plainte qui rouvre la plaie …
Selon les sources qui rapportent l’information, l’affaire du Tramway de Constantine et les pots de vin perçus par Belkhadem avaient complètement été oubliés. Et c’est une plainte déposée en juin 2019 par un médecin Algérien établi en France contre plusieurs hauts dirigeants Algériens qui a remis cette affaire au goût du jour et qui a mené les enquêteurs vers ce dossier qui n‘avait rien à avoir avec la plainte en elle-même.
Ainsi, en juin 2019, le site Algérie Part rapportait qu’une plainte avait été déposé par un opérateur pharmaceutique privée contre plusieurs hauts responsables de l’Etat. Parmi les noms cités : Abdeaziz Belkhadem.
Cette opérateur privé accuse l’ex chef du gouvernement (2006-2008), ainsi que plusieurs autres dirigeants politiques d’avoir violé plusieurs réglementations de la loi régissant le fonctionnement et la gestion du secteur de la santé. Cet opérateur privé cite plus précisément des pratiques de corruption, mais aussi de graves violations de la législation algérienne en matière de transparence dans l’attribution des marchés publics dans le secteur de la santé.
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