L’ex-ministre de la Justice, Tayeb Louh, a été convoqué dans la nuit de mercredi 14 août, par l’Office central de répression de la corruption (OCRC), sur ordre du parquet général. C’est ce que rapporte le site Alg24.

Selon la même source, « il sera interrogé par des experts en lutte contre la corruption sur plusieurs dossiers liés à des affaires de fraude présumée, notamment celui du marché du bracelet électronique ».
80 millions de Dollars disparus !
L’affaire du marché des bracelets électroniques aura été une des affaires juteuse de l’ex-ministre de la Justice. Dans son édition du 7 juillet en cours, le site Algérie Part révélait cette escroquerie qui aura coûté au trésor public pas moins de 80 millions de dollars !
Il s’agit de l’instauration des bracelets électroniques par la justice algérienne. Un projet officiellement adopté en février 2018 dans le sillage de la loi n°18-01 du 30 janvier 2018 complétant la loi n°05-04 du 6 février 2005 portant code de l’organisation pénitentiaire et de la réinsertion sociale des détenus qui avait été publiée au journal officiel.
Un projet ambitieux sur papier sauf que selon Algérie Part les promesses faites par Tayeb Louh se sont transformées en un véritable fiasco. Ainsi, commente le site « depuis ces annonces trompeuses, les Algériens n’ont plus jamais entendu parler des bracelets électroniques ».
Autre sujet dont on n’a plus entendu parler : les 80 Millions de Dollars de budget accordé par le ministère de la Justice à l’époque de Tayeb Louh pour importer depuis la Chine et introduire ces équipements en Algérie. Ce budget a été géré dans une totale opacité et aucun contrôle à postériori n’a été exercé pour veiller sur sa transparence et efficacité. Pis encore, des sommes considérables en devises ont disparu et ont été dépensées pour acquérir des bracelets électroniques qui n’ont guère été utilisés !
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