700€ le billet Paris-Alger sur Air Algérie ! Selon certaines sources, il atteint même les 1000€. Une enquête d’Algérie Part nous révèle, ce mardi 13 août, comment cette compagnie arrive à arnaquer les usagers au-su et au vu de tous, en recourant à une pratique prohibitif de prix.
Ainsi, comme souvent en Algérie, l’objectif est le même : faire gagner de l’argent aux responsables tout en créant des rapports de forces pour se créer des réseaux relationnels.
Si Air Algérie dit que les prix qui flambent sont du à la règle de l’offre et de la demande, Algérie Part a fait parler des spécialistes de l’aviation.
Blocage de l’affrètement…
Pour les spécialistes, toutes les compagnies du monde ont recours, durant les périodes de forte demande, à l’affrètement (un procédé qui consiste en la location d’un ou plusieurs appareils, avec leur équipage et toutes les prestations d’un vol classique).
Or, en Algérie, cette année encore, la direction d’Air Algérie a décidé de ne pas affréter d’avions supplémentaires.
Plus de rotations, plus d’argent pour les pilotes…
Derrière cette décision : le syndicat des pilotes d’Air Algérie… Il faut savoir que pour les pilotes de ligne, l’absence d’affrètement lorsque la demande se fait importante est lucrative. Cette situation leur permet de faire plus de rotations sur les avions d’Air Algérie, plus de nuitées à l’étranger,. Ce qui leur rapporte des milliers d’Euros en heures supplémentaires.
Des réseaux de relationnels pour les hauts responsables…
Pour la Direction d’Air Algérie, la raréfaction des places leur permet d’être sollicité et ainsi pouvoir intervenir au profit de personnalités et haut gradés de l’Armée, avec comme arrière-pensée d’assurer leurs arrières par une protection et un maintien à leurs postes devenus stratégiques.
Petites « TCHIPA » pour le reste du personnel…
Enfin, cette situation profite également à beaucoup de chefs d’escales et au personnel navigant, qui ont toujours saisi cette opportunité pour monnayer une intervention à destination de leurs connaissances ou les particuliers qui acceptent de payer des TCHIPA (pot de vins) pour une place.
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