« Il n’y a aucun prisonnier d’opinion (…) Les personnes concernées méritent plus que la prison à cause des accusations lourdes qui pèsent sur elles”.

Cette scandaleuse phrase est de Me Fatima Zohra Benbraham, l’avocate chouchou du Système, qui rafle depuis plusieurs années plusieurs lourds et ô combien juteux dossiers, comme celui de la défense des victimes des essaies nucléaires français à Reggane
Elle évoquait les jeunes manifestants mis sous mandat de dépôt, pour avoir porté l’emblème Amazigh sur la voie publique à Alger notamment, et les détenus d’opinion.
« La plupart des citoyens, arrêtés lors des manifestations, sont coupables d’actes de violence, d’atteinte à l’unité nationale, d’agressions, de vols et de harcèlement sexuel…”, poursuit la richissime avocate qui a la quasi exclusivité de représentation de toutes les associations fantoches crées par le Système et qui a su se faire une place de choix et une confortable vie dorée dans l’Algérie du FLN.
Ces propos ont ëtê tenus dans une interview accordée à un journal arabophone aussitôt qu’elle a adhéré au panel, rejeté par la majorité des manifestants, conduit par l’ancien président de l’APN, Karim Younès.
L’ordre des Avocats scandalisé !

Scandalisé, Le bâtonnier de l’ordre des avocats d’Alger, Me Abdelmajid Sellini, condamne ce qu’il qualifie de “propos excessifs, non fondés et contraires à la déontologie”. Il explique qu’aucun avocat, quel qu’il soit, n’a le droit de consulter un dossier s’il n’est pas légalement constitué dans l’affaire.
“Elle n’est mandatée ni par les détenus ni par la partie civile. Elle n’a pas à s’exprimer, en principe, sur cette affaire”, estime-t-il, ajoutant que le rôle d’un juriste est de “défendre un prévenu, pas de l’accabler. Le comportement de Me Benbraham est un manquement à l’éthique professionnelle et une entorse au code de procédure pénale”.
« Les détenus peuvent déposer plainte ! »

Le bâtonnier de l’ordre des avocats d’Alger admet le principe de la liberté d’expression. Il met, toutefois, les déclarations de Me Benbraham dans la case des dépassements graves.
“Pour l’heure nous condamnons l’acte. Il revient aux détenus (personnes diffamées, ndlr) de déposer plainte personnellement ou de mandater leurs avocats”, explique-t-il.
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On clairement qu.il s.agit d’une femme sans principes qui doit être rappeler à l.ordre , nous remercions le bâtonnier d.Alger