Société Générale et BNP El-Djazaîr qui font partie des nombreuses entreprises, notamment pétrolières, qui font fonctionner l’économie Algérienne, seraient sur le départ, selon plusieurs sources.
La cause : les déboires que connait la société SLC, dirigée par Lotfi Nezzar, le fils de Khaled Nezzar. Cette dernière, estime les spécialistes « est le seul fournisseur de connexion internet à offrir un service professionnel de pointe, des solutions normalisées et les garanties sécuritaires aux normes qui protègent les communications électroniques entre leurs agences bancaires et leurs différents services à l’étranger ».
Selon un décompte rapporté par le site Algérie Part, au totale, elles sont 700 entreprises algériennes et étrangères qui risquent d’être privées d’une connexion internet professionnelle dans les jours à venir à cause de la guerre froide opposant Khaled Nezzar à Ahmed Gaid Salah, le chef d’Etat-Major de l’ANP.
– Dernier Tweet daté du 30 Juillet –
« Si certaines peuvent se permettre de prendre le risque de travailler avec Algérie Telecom et la célèbre médiocrité de ses services et ses pratiques mafieuses, d’autres, dont la sécurité est l’élément essentiel de leurs activités, ne peuvent pas prendre ce risque. Parmi ces dernières : les banques et les sociétés pétrolières », estiment certains commentateurs.
Algérie Télécom récupère le marché de DINOVA et SLC…
Il faut savoir a ce sujet que l’Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques a confirmé officiellement mardi dernier que « les clients des opérateurs DIVONA ALGERIE et SMART LINK COM (SLC), deux entreprises appartenant à la famille Nezzar, doivent se rapprocher de ses services pour assurer la continuité de leur activité suite au non-renouvellement des licences d’exploitation de ces deux opérateurs ».
Si la famille Nezzar crie au scandale et assure que ces mesures radicales représentent des représailles orchestrées à la suite des attaques lancées par Khaled Nezzar contre Ahmed Gaid Salah, l’ARPCE justifie ces décisions de non-renouvellement des licences d’exploitation de ces deux opérateurs en affirmant qu’ils « n’ont pas été suivies par la communication par leurs soins des listes de leurs clients, en dépit des différentes mises en demeures qui leur ont été adressées ».
La réputation des services Algérie Télécom panique « Anadarko »…
Parmi les compagnies pétrolières étrangères clientes de SLC de la famille Nezzar paniquées de devoir avoir affaire à la réputation des services d’Algérie Telecom (notamment SAV), le site cite Anadarko (l’une des plus grandes compagnies pétrolières internationales présentes depuis des années en Algérie).
D’autres secteurs partagent également les mêmes inquiétudes, « à l’image des hôtels ou des assurances comme Axa Assurance, la filiale algérienne du géant français de l’assurance », selon Algérie part.
SLC et ses 330 employés officiellement déconnectés du câble sous-marin…
Il faut savoir que la société SLC de la famille Nezzar et ses 330 employés sont pratiquement condamnés. Algérie Télécom, sur instruction des autorités algériennes, a déjà procédé à la coupure de sa connexion avec l’un des deux câbles sous-marins qui permet à SLC d’utiliser de la bande passante pour proposer ses services à ses clients.
Le premier câble sous-marin utilisé par SLC est celui qui relie Paris à Alger via Palma et le deuxième relie Alger à Paris via l’Italie. SLC payait jusqu’à 40 millions de Da par mois à Algérie Télécom pour jouir du droit d’être connectée à ses deux liens avec le réseau internet transcontinental.
Algérie Part en est certain : « D’ici quelques jours, l’opérateur qui détient le monopole des connexions internationales en Algérie va mettre hors service les deux liens principaux de SLC ».
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