En 2001, les autorités Algériennes avaient payé à coup de millions de dollars de pots de vin, l’organisation du festival mondial de la Jeunesse et des Etudiants. Une première dans un pays africain et arabe qui s’est déroulée, alors que toute la région de Kabylie était mise à feu et à sang (128 tués).

Le but : Redorer l’image du régime à l’international après les massacres du printemps Amazigh et satisfaire la vanité digne d’un dictateur de République bananière de Bouteflika.
A la tête de l’organisation de cet événement : l’actuel Président du parti Front El Moustakbal, Abdelaziz Belaid.
Une semaine en enfer….
La manifestation s’est tenue du 08 au 16 août 2001. Un fiasco international. Des témoignages et commentaires qui ont fait le tour du monde !
« Il y avait des mouches, des insectes. Les chambres étaient sales et les toilettes infectes. Sans parler des repas froids servis au dîner ». Les enfants et étudiants de plusieurs nationalités hébergés dans des habitations insalubres, des conditions indignes et inhumaines que les invités de l’Algérie n’ont pas manqué de relayer via la presse et les médias du monde photos, vidéos et témoignages à l’appui !
Résidence universitaire de Dely Brahim (Alger) / Publié en 2017 par Liberté
Si les observateurs expliquent le zèle de Abdelaziz Belaid, ces dernières semaines, à caresser dans le sens du poil l’institution militaire et son premier responsable, le général Gaid Salah, par une quête de repositionnement en changeant de harem en se créant une place dans le nouvel échiquier politique du pays, une information vient donner une toute autre explication.
Selon le site Reflexion-dz, une enquête sur la gestion et l’organisation du Festival Mondial de la Jeunesse et des Etudiants, organisé en 2001, a été ordonnée par la Justice. Il faut dire que cette manifestation avait bénéficié d’une enveloppe financière de 38 milliards de centimes (Une somme énorme à l’époque).
La cérémonie d’ouverture du festival, que les autorités voulaient «grandiose», s’est déroulée au Stade olympique du 5 juillet, sur les hauteurs d’Alger. Une chorale d’enfants a chanté l’hymne du festival composé par le célèbre musicien algérien Safy Boutella.
L’incroyable escroquerie…
Parmi ce qui a marqué la gestion de cette manifestation mondiale, le site rappelle que Safy Boutella n’a pas été rémunéré. Les participants ont été ‘’éparpillés’’ à travers les cités universitaires d’Alger et Boumerdes dans des chambres qualifiées d’ « infectes » et c’est l’office national des œuvres universitaires (ONOU) qui a pris en charge les participants en matière d’hébergement et de restauration sans que le comité d’organisation ne dépense le moindre sou.
Blog Zahra Amer / Cité universitaire BBA,
Cependant, le comité d’organisation n’a pas lésiné sur les moyens pour satisfaire les invités VIP dans les grands hôtels de la capitale dont certaines factures n’ont été honorées que tardivement. Certains hôtels se sont même plaints aux autorités des retards de paiement, ajoute le site.

Dilapidation et disparition de sommes astronomiques font donc partie des questions abordées par l’enquête ordonnée par la Justice.
De l’argent public au service des ambitions d’un homme !
Le président du comité d’organisation, Abdelaziz Belaid (SG de l’UNJA à l’époque) est accusé d’avoir profité de sa position et du budget qui lui été alloué pour tisser un réseau d’influence au sein de la sphère dirigeante.
Il a, ainsi, réussi à faire nommer le SG de l’UNEA (Union nationale des étudiants algériens) de l’époque au poste de Directeur de la jeunesse et des sports de la wilaya d’El-Bayadh. Une plaque tournante des budgets du département de la Jeunesse et des Sports à l’Ouest du pays.
Belaid a exercé une pression énorme sur le ministre de la jeunesse et des sports de l’époque, Abdelmalek Sellal, pour nommer son protégé au poste de DJS, usant de sa position de force au sein du comité d’organisation, avant que Sellal ne soit remplacé par Abdelhamid Berchiche.
Pour les observateurs, « Abdelaziz Belaid fait partie de ces hauts responsables qui ont profité des ambitions de pharaon et de dictateur de république bananière de l’ex-président Bouteflika pour s’enrichir et s’offrir une place confortable parmi le gratin Algérien. Un gratin au goût de sang et de larmes de millions d’Algériens nourris de discours, de promesses, de foot, de religion et de patriotisme … et ce monsieur nourrit l’ambition d’être Président !»
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