Hier mercredi 24 juillet, Le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah signait un décret mettant fin aux fonctions du patron de la Gendarmerie nationale, le Général-Major Ghali Belkecir. Le Général Abderrahmane Arrar lui a immédiatement succéder.
Si l’ex patron de la gendarmerie nationale traîne plusieurs affaires de corruption, il en est une, qui selon plusieurs sources médiatiques, est celle qui aura décidé l’Etat Major de mettre un terme à son règne. D’autant qu’elle allait à contre-courant de la dynamique de l’armée lancée en été 2018 contre le clan Bouteflika suite à l’affaire de la cocaïne d’Oran.
Il faut sauver le soldat Bilal Tahkout…
En effet, son nom avait été officiellement cité, début Juin 2019, dans une affaire de pot-de-vin évalué à près d’un million d’euros qui a été versé (octobre 2018) par le milliardaire Mahieddine Tahkout au général Belkecir dans le but d’obtenir une immunité à son fils : Bilal Tahkout.
Discrètement, une enquête a depuis été enclenchée.
Ainsi, Tahkout père voulait protéger son rejeton contre les enquêtes des gendarmes sur un réseau de chantage exercé sur Facebook (Une affaire qui est née dans le sillage du scandale de la cocaïne d’Oran – la fameuse affaire Amir DZ qui avait valu à plusieurs personnalité médiatiques parmi lesquelles figurait Abdou Semmar, artistes comme Kamel Bouakkaz, ou sportif (Fodil Dob), d’être mis sous mandat dépôt.
Selon les mêmes sources, la protection du Général Belekcir a permis à Bilal Tahkout d’échapper à une garde-à-vue et d’éviter toute poursuite. Son PV d’audition à la brigade de recherches de la gendarmerie nationale a été soigneusement manipulé et détourné.
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