Citée parmi les personnalités nationales qui se sont auto-mandatés pour une mission de dialogue par une entité sortie d’on ne sait où, appelé « Forum civil pour le changement », Djamila Bouhired dément toute association à cette initiative pour le moins obscure.
Dans un communiqué, elle exprime sa « stupéfaction » et assure qu’elle n’a pas été contacté au préalable.
Communiqué rapporté ce mardi 17 juillet par le quotidien El Watan

J’ai appris avec stupéfaction que mon nom figurait sur une liste de personnes, chargées d’organiser un dialogue entre le pouvoir et le mouvement populaire.
Je tiens à apporter les précisions suivantes:
1- Personne n’a demandé mon avis et je n’ai donné mon accord a personne.
2- Je ne peux faire partie d’un groupe de personnes, dont certaines ont servi le pouvoir.
3- Alors que des patriotes sont jetés en prison pour délit d’opinion, dont un officier de l’ALN, le frère Lakhdar Bouregaa, il ne peut y avoir de dialogue avec ceux qui nous menacent et nous accusent de trahison.
4- Je réaffirme ma solidarité avec le peuple en lutte pour son émancipation citoyenne, dans la liberté, la dignité et la démocratie.
Djamila Bouhired, Alger, le 17 juillet 2019.
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