L’UBS et Crédit Suisse ont officiellement saisi plusieurs de leurs clients algériens pour leur donner un « délai de deux mois » afin de « changer leurs domiciliations bancaires » et de fermer ainsi leurs comptes dans ces deux établissements classés parmi les plus prestigieux en Suisse.
C’est ce que rapportent le site Algérie Part dans son édition du 13 juillet qui précise qu’il s’agit d’une mesure prise depuis la fin du mois de juin dernier.
Les deux banques suisses veulent anticiper une décision des autorités de leur pays qui devrait aller dans sens du « gel des avoirs du clan Bouteflika » décidé à la suite des réclamations déposées par Maître Lachemi Belhocine, un des initiateurs du collectif « Les Algériens sans frontières » qui traque l’argent sale des oligarques algériens en Europe.
Bouchouareb, encore lui…

Parmi les noms de ces personnalités d’autres sites évoquent le nom de l’ex-ministre de l’industrie, Abdesselem Bouchouareb qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt international et qui a pris la fuite vers le Liban. Il est notamment poursuivi pour répondre de faits de corruption et des avantages qu’il a accordé aux entreprises françaises Lafarge et Renault.
« L’argent algérien est sale ! »
Des sources ont confié à Algérie part que « L’argent algérien est aujourd’hui considéré comme un revenu de source douteuse et potentiellement illégale ». En résumé : « l’argent algérien est sale ! ».
Ainsi, « Les grandes banques suisses ne veulent pas prendre le risque d’entacher leur réputation en conservant les comptes des PPE algériens ( Personnes Politiquement Exposées) ».
De hauts responsables, mais pas que …

Selon le même site, les algériens ciblés par cette mesure ne sont pas tous forcément des hauts responsables occupant des fonctions au sommet de l’Etat. De nombreux simples cadres des administrations ministérielles détiennent des comptes bancaires à l’UBS ou Crédit Suisse. Des comptes abritant des sommes peu considérables évalués à quelques milliers de francs suisses. Certains diplomates algériens à la retraites et des businessmans cités dans des dossiers de corruption en Algérie figurent également sur cette liste des persona non grata établie par les banques suisses.
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Les banques comme les autorités Suisse ont le souci de ne pas dilapider l’argent de leur peuple et leur logistique pour un autre pays … maintenant que les algériens savent qu’ils ont 2 mois pour mettre en place des mécanisme de traques.. Chacun s’occupe de sa propre racaille !
Ces banques suisses ne doivent pas accordé de délais pour changer la domiciliation bancaire. Cela permettra à leurs propriétaires de changer de banque. Elles doivent absolument bloquer les avoirs des titulaires de ces comptes, prendre les mesures nécessaires pour renvoyer cet argent au pays d’origine et poursuivre leurs auteurs en justice pour blanchiment d’argent.
le peuple algérien veut récupérer son argent voler par la famille bouteflika et ses proches