La Cour suprême a demandé à la direction de la société pétrolière publique Sonatrach de porter plainte contre l’entreprise canadienne SNC-Lavalin…
C’est ce que rapporte, cette semaine, l’hebdomadaire Jeune Afrique sur son site Internet qui relève deux niveaux de lectures :
Objectif apparent : Enquêter sur les conditions d’attribution, en juin 2009, d’un contrat d’un montant de 1,1 milliard de dollars (967 millions d’euros).
L’hebdomadaire n’a toutefois pas manqué de relever que ce qui est rechercher derrière cette action n’est autre que Chakib Khelil alors ministre de l’Energie ((1999-2010).
Il faut dire que ce tout puissant algéro-américain n’a jamais été inquiété par la Justice Algérienne malgré les preuves accablantes de son implication dans plusieurs scandales, dont celui lié à la passation de marchés avec le géant pétrolier italien Eni et sa filiale Saipem.
Quand Radio Canada mettait à nu SNC-Lavalin et la corruption du personnel politique Algérien !
Rappelons que l’affaire de corruption, qui avait éclaboussé SNC-Lavalin en Algérie, avait été exhumée en 2016 à travers le scandale des «Panama Papers». Selon des documents révélés par Radio Canada, SNC-Lavalin réussissait à obtenir des marchés en or en Algérie, sans prendre la peine de se déplacer, grâce à une mystérieuse société-écran, Cadber Investments, créée à travers un cabinet panaméen.
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Les deux grandes affaires de corruption camouflées concernant la sonelgaz de Bejaia a savoir : surfacturation d’index des factures d’électricité et gaz et l’immeuble des quatre chemins impliquant directement le fils de Chakib Khalil.