Une autre affaire vient d’atterrir sur les bureaux des enquêteurs de Bab Jdid. Un scandale étrange par sa nature puisqu’en plus de soupçons de corruption, c’est la légèreté par laquelle a gérer plus de 500 milliards (centimes), l’ex-Wali de Tlemcen, Abdelwahab Nouri qui renseigne de la folie dans laquelle a sombré le personnel en charge des affaires publiques !
Un scandale qui intéresse désormais la Section de recherche de la Gendarmerie nationale (SRGN) de Bab Jdid (Alger) et qui devrait prochainement être ajouté au dossier qui vise Abdelwahab Nouri qui doit prochainement être entendu par les juges de la Cour Suprême
Ainsi, le site Réflexion DZ, rapporte que le projet de la résidence d’État de Tlemcen qui a coûté aux caisses publiques, la bagatelle de 500 milliards de centimes, n’a tout simplement j’amis vu le jour ! Les milliards, eux, ont cependant disparu de la circulation ne laissant, de nos jours, qu’une infrastructure à l’abandon bouffée par les mauvaises herbes et abritant insectes et rongeurs de l’Oranie.
Un tremplin de carrière de 500 milliards !
Lancé en fanfare par l’ex- Wali, Abdelwahid Nouri, en 2008, avec un délai de réalisation de 3 ans, elle avait vocation à accueillir la nomenklatura algérienne, plus particulièrement, la famille de l’ancien ‘’Rais’’ et ses ministres.
Sur papier, il s’agissait de construire « un Club Des Pins Bis », sur 10 hectares, au niveau du plateau de Lalla Setti sur les hauteurs de la ville de Tlemcen. Sur le même papier : « 17 suites royales, un parcours de golf, de luxueuses villas, salles de conférences, piscines… »
Cette résidence devait être inaugurée avant 2011, afin d’accueillir les chefs d’État et les hautes personnalités du monde « musulman » à l’occasion de l’année de « Tlemcen, capitale de la culture islamique ».
Résultat de nos jours, on se retrouve avec « La plus chère vieille carcasse au coût de 500 Milliards de Centimes », commente le site.

Ce projet n’aura finalement servi à l’ex-Wali qu’à caresser dans le sens du poil, le narcissisme de l’ancien président. Ce qui lui aura valu d’être propulsé en 2013, au poste de ministre du Tourisme, malgré le désastre financier qu’aura produit sa gestion !
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