« Tayeb Louh mangeait dans ma main ». C’est ce qu’aurait révélé lors de son audition Mahieddine Tahkout au juge d’instruction du tribunal Abane Ramdane de Sidi M’hamed.
Ainsi, le site Algérie Part, qui dit être en possession d’une copie du PV d’audition, ajoute que l’oligarque algérien a reconnu qu’il avait traité et collaboré activement avec Tayeb Louh pour bénéficier d’une « impunité » qui lui était promise en dépit des enquêtes menées par l’Office central de répression de la corruption.
« Tous les juges se rabaissaient devant moi, à l’époque de l’ex-ministre de la Justice », peut-ton lire sur le PV d’audition, indique le site.
Louh, désormais dans le collimateur du Juge d’instruction…
Un témoignage qui ouvre un tout nouveau chapitre aux arrestations et auditions qui se suivent au niveau du tribunal de Sidi M’hamed depuis plusieurs semaines : L’audition de l’ex-ministre de la Justice n’est désormais qu’une affaire de jours…
Il faut dire que ce témoignage du patron de TMC ne vient que confirmer de précédentes révélations, notamment pour l’implication de l’ex-Ministre de la Justice dans plusieurs affaires de corruption qui ont fait la fortune de toute la famille Louh.
Cessions de parts de sociétés, ventes de biens immobiliers … Louh liquide tout !
Ainsi, pour protéger ses biens immobiliers, le ministre avait quelques jours avant le déclenchement des manifestations, cédé ses parts d’entreprises à ses proches. Il a également cédé somptueuse villa à Dely Ibrahim à sa fille adoptive.
L’ex-ministre de la Justice a également instruit son beau-frère, le sénateur Ouraghi Ahmed de liquider les actions et parts qu’ils détiennent dans diverses affaires. .
Des transferts de biens ont notamment été effectué au profit de l’associé du sénateur Ouraghi Ahmed : un certain Ghemadi Mohamed. Ce dernier a à son tour légué ces biens à sa mére pour effacer les traces.
Les Louh, escrocs de père en fils….
Parmi les business des fils de Louh recensés par Algérie Part :
- Le Mirage Club de l’hôtel Renaissance,
- Une entreprise de travaux publics,
- 7 cafétérias,
- Un cabaret,
- Ainsi que d’autres biens et entreprises avec des registres de commerce falsifiés.
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